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La mort est naturelle : est-ce évident ?

Publié le 02/02/2020

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différentes aujourd’hui (nécessaire en fonction des lois de la nature : sens strict et rigoureux; normal : sens dérivé et « lâche »). Cette distinction n’aurait pas été inutile pour la réflexion, car elle aurait aidé celle-ci à rendre compte du « paradoxe » relevé plus loin (l’homme « sait » que la mort est naturelle; et pourtant il l’occulte).
- Bonne définition de l’implication biologique vie/mort qui fait de la mort un aspect de la vie. L’idée d’un dépérissement organique nécessaire au cycle vital aurait pu être développée et illustrée davantage.
— Remarque sur une très bonne transition, qui se décompose ainsi :
• On souligne le caractère inéluctable et nécessaire de la mort en tant que fait biologique.
• On remarque l’effort constamment renouvelé de l’homme pour différer, voire nier la mort.
• On s’interroge sur les motivations de ce rejet (lignes 37 à
49)- .... .
• La distinction des trois formes de mort (en première, deuxième et troisième personne) est excellente, mais ne semble pas suffisamment exploitée, ce qui est dommage. Les implications pour le sujet en étaient très riches (par exemple : la mort, perçue comme norme biologique lorsqu’elle est anonyme, devient scandale lorsqu’elle concerne un être cher, etc.). Ici, une variation des plans et des points de vue aurait sans doute complété la réflexion.
• On prêtera attention à une analyse très pertinente des variables culturelles et des contextes qui soit valorisent la mort et l’incorporent comme donnée explicite à la conscience de soi d’une culture ou d’un groupe, soit la banalisent, soit même l’occultent et la « futilisent » comme dans les hôpitaux modernes. Bonne mise en perspective de données diverses, donc difficiles à mobiliser dans le même axe conceptuel.
• Si la référence à la pensée tragique (conscience de la finitude humaine) est bien utilisée pour montrer que le sentiment de la mort prochaine peut encourager la création comme volonté de dépassement, par contre la référence finale à l’imaginaire chrétien (signification de l’au-delà) semble un peu hâtive.


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