Devoir de Philosophie

La physique peut-elle prouver l'existence de Dieu ?

Publié le 05/03/2004

Extrait du document

physique

«L'éternité est l'essence même de Dieu, en tant que celle-ci enveloppe l'existence nécessaire. Donc, concevoir les choses sous l'espèce de l'éternité, c'est concevoir les choses en tant qu'elles se conçoivent par l'essence de Dieu comme des êtres nécessaires.«

 

Baruch Spinoza, Éthique

C'est la physique qui mène à la métaphysique.

 

La connaissance première de la matière peut conduire progressivement à la connaissance de la substance divine.

physique

« La physique ne peut pas prouver l'existence de Dieu U(e)~' Si le physicien a l'idée d'un premier moteur, ce n'est certaine­ ment pas de l'expérience qu'il a pu la tirer.

Autrement dit, il est déjà métaphysicien en prétendant le contraire.

Concernant l'existence de Dieu, la physique ne peut rien nous apprendre.

La métaphysique abandonner les dogmes Scot distingue ce que Dieu est l'étude de la chrétient é, il conçoit a voulu nécessairement des rapports entre la métaphysique comme de ce qu 'il a voulu de les essences une réflexion sur la struc- manière contingente .

p rouver l 'existence ture des essences.

de Dieu, ce n'est pas La physique Dieu est une ne peut pas rendre partir de ce qui est pour essence simple compte de découvrir une cause pre- et univoque la liberté divine rnière dont tout découle.

si l'essence de Dieu R espectant le dogme 4 faut nier ce que ron prald n'était pas univoque , chrétien de la volonté Ici pour accorder, à savoir, tout ce que l'on pourrait libre de Dieu , Duns Scot que nous savons naturel· 1ement que rilre est 1e pre- dire d'elle serait équi- démontre que ce qui est mler objet de notre intel· vogue .

Cette essence est ici-bas ne l'est pas de lect.• John Duns Scot, simple , infinie , immuable .

manière rigoureusement Opus oxon/ense Sans doute est-elle à l'ori- nécessaire.

Les lois phy- gine de tout ce qui est, siques sont sans doute Duns Scot refuse l'idée mais cela ne veut pas immuables .

Mais Dieu aristotélicienne d'un dire que tout ce qui est peut se réserver la pos- principe premier.

En l'est d'une façon abso- sibilité de suspendre cherchant à dépasser les lument nécessaire et à tout moment l'ordre interprétations philoso- immuable.

A la diffé- contingent qu'il a lui- phiques du divin sans rence d'Averroès , Duns même ordonné.

Connaître Dieu, c'est s'élever dês le départ au-dessus des données du sensible.

La métaphysique ne dérive pas de la physique.

Elle est connaissance directe des essences et du divin.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles