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la prudence est-elle condition du bonheur

Publié le 12/01/2013

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Introduction:   « Tous les hommes recherchent d'être heureux, cela est sans exception; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous à ce but «, observait Pascal. Mais combien d'hommes connaissent-ils le bonheur? Beaucoup poursuivent une quête incessante, qui commande toute leur vie et n'aboutit jamais. Dans ces conditions, la recherche du bonheur ne peut-elle pas elle-même devenir une source de malheur? La prudence n'est pas condition nécessaire du bonheur?   Partie 1: le bonheur comme fin suprême   Dans la philosophie classique, toute pensée réfléchie et toute action tendent vers un bien. Mais quel est le souverain bien qui constitue la fin suprême de notre activité? (cf Aristote) Mais sitôt qu'on tente de définir le bonheur, les avis divergent: on le rapportera aux plaisirs, aux richesses, à la santé, aux honneurs, à la vertu, etc. en réalité, observe Aristote, tous ces biens ne sont que des biens particuliers qui ne sont pas désirés pour eux-mêmes mais précisément pour procurer le bonheur. Ne serait-ce pas lorsque, confondant les moyens du bonheur avec le bonheur lui-même, les hommes poursuivent uniquement ces moyens, que la re...

«   Pour Epicure, le plaisir constitue le souverain bien. Le bonheur serait un état de plaisir complet et durable. Mais comment atteindre à un tel état? Le plaisir n'est il pas essentiellement éphémère, comme le soulignait Rousseau. Le bonheur sera-t-il donc constitué par la somme ou la succession de tous les plaisirs possibles? Mais comment une telle suite qui est toujours instable, qui est toujours une poursuite, pourra-t-elle être le bonheur? Cette quête incessante de plaisirs qu'il faut toujours renouveler ne constitue t-elle pas le prix du bonheur? (cf Epicure) Il convient de distinguer deux formes de plaisirs: le plaisir en mouvement (comme le plaisir de boire quand on a soif), qui est éphémère, et le plaisir en repos, constitué par l'absence de douleurs et de trouble, qui seul est stable. Ce n'est que dans ce plaisir stable que peut résider le bonheur, tandis que la recherche perpétuelle des plaisirs du mouvement aura rapidement un prix. Cela ne signifie pas que tous ces plaisirs doivent être rejetés, mais il convient de rechercher à quels désirs ils correspondent et quelles souffrances ils sont susceptibles d'entrainer. Or, observe Epicure, il convient de distinguer 3 espèces de désirs: les désirs naturels et nécessaires qui correspondent au besoin élémentaires (manger, boire, etc.); les désirs non nécessaires (besoins sexuels, bien manger); les désirs ni naturels, ni nécessaires (besoins artificiels résultant de la vanité, de 'l'ambition, de l'avarice, etc.). L'homme voulant atteindre le bonheur se limitera à satisfaire les premiers, éventuellement les deuxièmes (si ceux-ci ne créent pas d'habitude pouvant entrainer ensuite une souffrance), et rejettera les troisièmes, qui ont inévitablement un prix. Mais, en aucun cas, il ne devra dépendre d'un quelconque désir. L'homme heureux, c'est à dire le sage, est sans maitre: il doit rester impassible, ne pas varier de cet état de. »

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