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La recherche du bonheur rend-elle les gens malheureux ?

Publié le 22/02/2012

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Le bonheur ? Qui n'a jamais voulu connaître son secret ? Le Petit Littré définit le bonheur comme un état heureux, de pleine satisfaction et de jouissance. Mais au fond, qui est réellement satisfait de sa santé ? De son travail ? De sa famille ? L'homme est donc en recherche permanente du bonheur. Georges Raby, écrivain du XXème siècle a son avis sur le sujet. Il pense effectivement que la recherche du bonheur rend les gens tellement malheureux. Il affirme donc par là que l'Homme se pose bien trop de questions à propos du bonheur et que celles-ci ne le rapprochent pas du bonheur mais l'éloigne au contraire de ce sentiment.

« Nous allons désormais voir, dans un deuxième temps, qu'à force de chercher le bonheur, celui-ci arrive.

En effet, de penser tout le temps à cet état et de rechercher sans cesse sonaccès, mène forcément à une quête intéressante car l'Homme va apprendre des choses pourses recherches.

Il est donc possible que le bonheur soit abordable en le recherchant.Dans le film « à la recherche du bonheur » par exemple.

Un homme se retrouve à la rue avecson petit garçon mais ne perd pas pour autant espoir.

Il continue à essayer de s'en sortir enbravant ses peines et y arrive.

Pour conclure, nous voyons ici que la recherche du bonheur peut s'avérer agréable et ne peut pas faire de mal.

Elle n'est pas non plus inefficace car elle apporte ou apprend forcémentquelque chose sur soi-même, le monde qui nous entoure etc.

Néanmoins nous pouvons observer également que la recherche du bonheur rend les gens malheureux.Dans un premier temps, nous verrons que cette quête est sans but.

Effectivement, l'Hommeétant en perpétuelle recherche du bonheur, sans même avoir définit son concept ne saitfinalement pas ce qu'il cherche à tout prix.

Ce cheminement sans but ne peut donc satisfairel'Homme et ne le rendra que plus malheureux.En 1940, les Américains évaluaient leur satisfaction générales dans la vie à 7,5 sur une échelleallant jusqu'à 10.

Un tiers des foyers n'avaient pas l'eau courante, ni toilettes intérieures, nidouches, et seule la moitié disposait d'un chauffage.

De nos jours, malgré les lave-vaisselle,fours à micro-ondes, machines à laver, écrans plats et ordinateurs, le score actuel desatisfaction des Américains est de 7,2 ! Ce qui nous montre bien que les Américainsd'aujourd'hui pensent que le bonheur se trouve dans les biens matériels mais se trompentfinalement car ils n'ont pas assez prit de temps pour définir leur propre notion de bonheur.

Nous allons maintenant voir dans un deuxième temps que la recherche du bonheur n'est qu'une perte de temps.

En effet, l'Homme, à force de vouloir accéder au bonheur durant toutesa vie, perd un temps fou en essayant de trouver un sens à cet état de pleine satisfaction.L'Homme se posera donc des questions et voudra toujours connaître des réponses.

Or, la quêtedu bonheur se fait naturellement et ne demande pas autant de réflexion.Prenons par exemple le cas du roi d'Espagne dans le livre « Amerika Gibt Es Nicht ».

Cethomme puissant, malgré toutes ses richesses, était sans cesse à la recherche du bonheur maissa nature éternellement insatisfaite l'empêchait de voir qu'il en était tout proche.

Toute sa vie,le roi a donc perdu son temps à rechercher le bonheur pour finalement mourir malheureux.

Pour en conclure d'après l'avis de Georges Raby et le mien, nous voyons bien ici que la recherche du bonheur n'est finalement qu'un acte inutile car le bonheur ne s'acquiert pas si ilest recherché de manière excessive.Je pense que cette citation de Vercors, écrivain et dessinateur français, correspond bien àmon propre point de vue sur la recherche du bonheur et sur ce sentiment lui-même.« Mais qu'est-ce que le bonheur ? Il faudrait d'abord le définir et une définition du bonheurest encore moins évidente qu'une définition du progrès.

»Je comprends cet avis de manière à ce que l'Homme ne doit pas perdre son temps à vouloirsans arrêt tout découvrir ! Le bonheur est accessible par tous, mais les gens ont trop tendanceà généraliser ce sentiment en le comparant trop souvent par la détention de biens matériels oude rêves paradisiaques.

Il faudrait donc, pour moi, définir son propre bonheur pour y accédertranquillement, sans pour autant avoir envie de découvrir ce sentiment à tout prix.. »

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