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La rhétorique et ses origines

Publié le 10/05/2023

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« La rhétorique et ses origines Cours n°1 : Histoire de la rhétorique La rhétorique : c’est la technique applicable à tous les domaines où s'impose, à un titre ou à un autre, la nécessité de persuader. Naissance de la rhétorique -> contexte judiciaire (art oratoire) But de la rhétorique : défendre des intérêts grâce à la persuasion d’un auditoire. La rhétorique a été analysée et expliquée par beaucoup de philosophes : • Aristote (IV siècle av.

J.-C.) -> « la Rhétorique » dans laquelle sont analysés les effets psychologiques produits par la parole sur ses destinataires, les attitudes à adopter vis-à-vis de son auditoire, les effets de style, les structures de raisonnement susceptibles de donner au langage sa force de persuasion et le caractère transdisciplinaire. • Cicéron (Ier siècle av.

J-C.) -> « De Oratore » dans laquelle il attribue à la rhétorique un rôle central dans la vie du citoyen romain qui est appelé à s'exprimer efficacement en matière politique, juridique ou économique. • Quintilien (Ier siècle ap.

J.-C.) -> « L'Institution oratoire » qui correspond à une vaste synthèse en forme de trait d'éducation qui place l'apprentissage de la technique rhétorique au cœur de la formation de l'individu. Il ressort que la rhétorique vise avant tout à mobiliser son auditoire et donc une connaissance profonde de la psychologie des auditeurs. Cours n° 3 : le système rhétorique 3 genres de rhétorique : 1) Judiciaire : un discours dont la fonction est d'accuser ou défendre > tribunal. -> passé, puisqu'on juge des faits accomplis. Enfin, le genre judiciaire met en œuvre les valeurs du juste et de l'injuste. Tragédie. 2) Le genre délibératif : un discours qui persuade ou dissuade > assemblée publique, forum, dans un conseil, ou encore au Parlement -> futur, puisqu'il amène l'auditoire à prendre une décision qui engage l'avenir. Le genre délibératif met essentiellement en œuvre les valeurs de l'utile et du nuisible. Divers genres littéraires.

Il intervient dès que les personnages doivent se décider à agir dans un sens ou dans un autre. 3) Le genre démonstratif (genre épidictique) : un discours dont la fonction est de louer, blâmer (d'instruire) > mariage, un décès… (instruction des choses de la vie). ->passé, présent et futur : il s'agit de louer ou de blâmer tel ou tel personnage, évocation des actions passées et dont on prédit les actions à venir à partir de ses qualités présentes. Le genre démonstratif a donc principalement trait à l'admirable et à l'exécrable. Poésie lyrique. La rhétorique constitue donc un véritable empire et elle comprend plusieurs territoires qui se recoupent et sont complémentaires : o L’art de bien dire, de bien savoir s'exprimer en public : L’art pratique de l'orateur qui se soucie d'expressivité. o L'art de persuader, d'influencer le destinataire du message par toutes sortes de techniques, verbales et non verbales.

Plus général : Le maintien corporel, les gestes, les mimiques et l'image. o Une théorie générale de la réception des discours : la pratique oratoire et la didactique de la persuasion n'ont de sens que rapportées aux effets produits par un message sur ses destinataires. La culture classique accorde à la parole une place prépondérante (la parole est propre à l’homme). Les lois et la justice dépendent du langage, tout comme le fonctionnement politique de l'état et la capacité des individus à raisonner pour prendre une décision qui les engage personnellement ou qui engage l'ensemble de la société.  Méfiance et intérêts : La rhétorique fait de l'efficacité de la parole son objet. Donc il faut : réfléchir en détail aux différents aspects de son pouvoir + penser ses rapports à la vérité et à l'éthique. Aujourd’hui la rhétorique paraît superflue car nous ne sommes plus conscients de la place qu'occupe la parole dans nos vies.

L'image aurait détrôné la parole. Cours n°2 : La Rhétorique ancienne La rhétorique ancienne, celle des Grecs (Aristote...) et des romains (Cicéron, Quintilien...) définit les bases du discours et de la communication. On peut ranger les différentes définitions de la rhétorique en trois catégories : 1.

La rhétorique est une manipulation de l’auditoire (Platon) ; 2.

La rhétorique est l’art de bien parler (ars bene dicendi de Quintilien) ; 3.

La rhétorique est l’exposé d’arguments ou de discours qui doivent ou qui visent à persuader (Aristote). Exemple : La nouvelle rhétorique (années 1960) se divisent en deux courants : 1.

Un courant plutôt littéraire : étude du style, plus particulièrement des figures ; 2.

Un autre courant définissant la rhétorique comme l’art d’argumenter dans la grande tradition d’Aristote. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension : o L’ethos : « L’éloquence n’a de sens que si elle met en.... »

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