Devoir de Philosophie

La science a-t-elle réponse à tout ?

Publié le 11/10/2005

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)   1) Un même cursus de formation; dans les matières scientifiques, cette « initiation professionnelle est semblable, à un degré inégalé dans la plupart des autres disciplines »   : même enseignement, même littérature technique, mêmes exemples, etc.). 2) Un ensemble d'objectifs communs, « qui englobent la formation de leurs successeurs ». 3) Des réseaux spécifiques de circulation d'informations : périodiques, conférences spécialisées, articles,  correspondances officieuses ou officielles.       Désigne la matrice disciplinaire de cette communauté. (Le paradigme représente « l'ensemble de croyances, de valeurs reconnues et de techniques qui sont communes aux membres d'un groupe donné. » C'est ici une communauté technique de pratiques, de gestes et de vocabulaire qui soude le groupe de chercheurs.)   1 ) Des généralisations symboliques : ce sont les éléments formalisables (symboles, concepts, principes, équations de base...) couramment utilisés. Certaines équations fonctionnent à la fois comme lois de la nature et comme définitions conceptuelles.

Si l’on considère que la science est l’activité qui a pour but de connaître ce qui est. Il est alors une opinion répandue selon laquelle la science se suffit à elle-même, ainsi lorsque l’on possède des certitudes scientifiques et que l’on en maîtrise les performances alors on est assez sur de soi pour se passer du reste. Cependant cette opinion ne résiste pas à l’examen. Pour comprendre cela, il faut examiner la réalité du devenir des sciences et son histoire. Il convient donc de se demander si la maîtrise de la performance de la science suffit. Pour cela, il  faut aussi revenir sur ce qu’est la science et se demander ce qui caractérise la démarche scientifique.

« 3) Des valeurs générales : exactitude des calculs, cohérence interne, simplicité, «beauté» d'une démonstration, efficacité des théories...

Cesvaleurs peuvent être communes à plusieurs groupes, mais leurapplication, leur hiérarchisation diffèrent souvent d'un cercle scientifiqueà un autre.

Désigne au sens strict les exemples communs utilisés fréquemment et qui forment la pensée et la pratiquedu groupe.( Les solutions exemplaires sont « lessolutions concrètes de problèmesque les étudiants rencontrent durantleur carrière de recherche et qui leurmontrent aussi, par l'exemple,comment ils doivent faire leur travail.»)Une partie de l'efficacitéopérationnelle d'un groupe dechercheurs provient d'habitudesintellectuelles inconscientes. Ces exemples fonctionnent comme : 1 ) Outils d'initiation pédagogique : « en l'absence de tels exemples, les lois et les théories que [l'étudiant] a déjà apprisesauraient peu de contenu empirique.

» 2) Outils d'initiation intellectuelle : l'exemple permet de « voir » les ressemblances mathématiques ou de structures, entre problèmesdifférents.

« Une fois que [l'étudiant] a vu la ressemblance et saisil'analogie entre deux ou plusieurs problèmes distincts, il peut établirune relation entre les symboles et les rattacher à la nature d'unemanière qui s'est déjà révélée efficace ».Le chercheur s'incorpore des règles méthodologiques à partir de cesexemples, sans même s'en rendre compte. 3) Outils d'initiation sociologique : « dans l'intervalle, [l'étudiant] a assimilé une manière de voir autorisée par le groupe et éprouvée parle temps ».

La philosophie et la science : Pour comprendre ce qu'est la science et jusqu'au elle peut aller, il convient de la distinguer de la philosophie etse demander en quoi la philosophie est différente de la science.

Pour cela, il faut prendre un exemple, celui dela science physique ou de toute autre science.

La physique dont nous voyons les contours, à savoir nouspouvons lui donner un contenu, un objet, celui de région de la matière.Ici, doit alors intervenir la comparaison avec la philosophie, qui dessinera donc les limites de la science.

Il s'agitdonc de définir la philosophie, le travail philosophique et de se poser la question de savoir si la philosophie peutêtre considérée comme une science.

On peut penser ici aux définitions de la philosophie antique.

Et auxcritères de la science de Descartes, dans les Principes de la Philosophie notamment. Esprit scientifique et formation de l'esprit : Nous sommes alors en droit de nous demander ce que nous devons attendre de la formation scientifique.

Pourrépondre à cette question, on peut penser à Karl Jaspers dans son Introduction à la philosophie .

Il faut reprendre ici les quatre points, sur ce que l'approche objective de la connaissance peut donner.Cependant, il y a l'idéal et il y a le réel.

Lorsqu'on se place dans notre monde actuel, il y a alors des entorses àl'idéal, qui peuvent aller parfois jusqu'à la contradiction.

Il faut penser ici à l'histoire des sciences, en effetcelle-ci regorge de fraudes et au pouvoir que la science met à notre disposition.

C'est la distinction entrescience contemplative des grecs et de la science de celui qui se rend « comme maître et possesseur de lanature » (Descartes, Discours de la méthode ).. »

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