Devoir de Philosophie

la vérité s'oppose-t-elle à la croyance ?

Publié le 24/04/2013

Extrait du document

Philosophie, dissertation n°1 La vérité s'oppose-t-elle à la croyance ? A priori, on pense directement que la vérité s'oppose à la croyance. En effet, une croyance, dans le sens courant, est le fait d'estimer une théorie, un énoncé comme vrai. En philosophie, croire signifie être sur. Or, il existe de fausses certitudes, il est possible d'être certain qu'un énoncé soit vrai alors qu'en réalité celui ci est faux. Pourtant, il est possible aussi de penser que la croyance et la vérité sont liées. Prenons l'exemple de la religion, l'énoncé : « Dieu existe « est un énoncé vrai pour les croyants alors que pour les personnes non croyantes, cet énoncé sera faux. Pourtant, pour les religieux la vérité est que Dieu est bien réel. Il demeure pourtant assez compliqué d'affirmer que vérité et croyance soient liées, c'est pour cette raison que la question suivante se pose : La vérité s'oppose-t-elle à la croyance ? Est-elle un obstacle pour la croyance, est-ce qu'elle la conteste ? C'est la notion de vérité qui semble poser le problème principal. Comment se forme-t-elle ? Quand est-ce qu'un énoncé devient vrai ? Dans un premier temps nous verrons en quoi elle semble être en lien avec la croyance et dans une seconde partie, pourquoi finalement elle s'oppose à celle-ci. Premièrement, il ne faut pas confondre vérité et réalité. La vérité ne concerne que le domaine du langage : les mots, les énoncés que l'ont va prononcé vont être vrais ou faux, ils ne seront pas irréels ou réels tandis qu'un objet lui sera réel ou non. Un énoncé devient vrai lorsqu'il est démontrable. Une bonne démonstration repose sur deux critères qui renvoient aux critères de la vérité, c'est à dire le critère formel et le critère matériel. Le critère formel de la vérité se rattache à la notion de cohérence. Il s'occupe seulement de la logique du raisonnement contrairement au deuxième critère, le critère matériel de la vérité qui lui fait référence à l'expérience. Celui-ci cherchera à...

« radical il n'existe aucun degré de v érit é, toutes  les th éories se valent.

 Des philosophes,   apr ès   avoir   analyser   ces   deux   crit ères   de   v érit é  (formel   et   mat ériel)   se   sont   rendus   compte   que   m ême   en   les   associant,   il   était   impossible   d'arriver   à  une   v érit é  absolue   mais   seulement   à  des   énonc és   plus   ou   moins   probables,   c'est   à  dire   au   scepticisme   mod éré.

 A ce moment  l à on parle donc de croyances.

 On peut donc dire que croyance   et v érit é sont li ées, dans le sens o ù certaines croyances que l'ont a pas encore r éussi  à   d émontrer appartiennent plus ou moins  à la notion de v érit é.  Certaines   personnes,   les   sophistes   pensent   qu'il   y   pas   de   v érit é,   de   connaissances.

  Lorsqu'on   «   apprend   »,   on   ne   fait   que   m émoriser   des   croyances   puisque   qu'on   m émorise   des   choses   que   l'on   croit   vraies.

  L'argument   principal   de   leur   th èse est qu'on ne peut pas passer de l'ignorance au savoir. Si l'on est dans l'ignorance   totale   comment   peut   un   jour   poss éder   un   quelconque   savoir   ?     Comment   peut­on   chercher   efficacement   ce   qu'on   ignore   chercher   ?   On   ne   peut   donc   pas   passer   de   l'ignorance au savoir, il n'y a donc aucun apprentissage possible. On peut effectivement   m émoriser des th éories que l'on croit vraies mais ce ne sont que des croyances fond ées   sur l'argument d'autorit é. On en d éduit donc que d'apr ès les sophistes v érit é et croyance   ne sont pas en opposition. D'une   autre   part,   prenons   le   sens   philosophique   du   mot   croire,   c'est   à  dire   être   sur.

  La   certitude   (croyance)   n'est   pas   un   crit ère   de   v érit é  puisqu'il   existe   de   fausses   certitudes.

  Pourtant,   on   peut   affirmer   que   certitude   et   v érit é  ne   sont   pas   oppos ées.

  Effectivement,  le fait de poss éder  une v érit é provoque  chez l' être  humain  une forme  de   certitude.

  Lorsque   je   sais   quelque   chose,   je   suis   sur   de   ce   que   je   sais   et   vice   versa,   lorsque   je   ne   suis   pas   sur   de   quelque   chose   c'est   le   signe   que   quelque   part   je   ne   poss ède pas encore la v érit é. On en d éduit donc que la certitude n'est pas un crit ère de   v érit é mais qu'elle est li ée  à la v érit é. Ce probl ème se r ésout si l'on distingue deux types   de   certitudes.

  Les   certitudes   objectives,   imm édiates   et   subjectives.

  Les   certitudes   objectives   sont   par   exemple   l'opinion   ou   les   pr éjug és   tandis   que   les   certitudes   subjectives   sont   des   certitudes   fond ées   avec   une   d émonstration   et   celle   ci   sont   li ées   avec le savoir et donc  également  à la v érit é.  On   peut   noter   également   qu'un   des   crit ères   de   la   v érit é,   le   crit ère   mat ériel   (exp érience)   ne   peut   pas   s'appliquer   au   del à  du   monde   sensible.

  Un   objet   pour   être  . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles