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L'Art et la société

Publié le 06/08/2012

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En nous basant sur le rapport d’une enquête commanditée par le ministère de la culture et de la communication en 2008, nous allons voir de manière globale quel est le rapport des français auprès des domaines artistiques de nos jours et également l’évolution par rapport à la précédente enquête datant de 1997.  En effet, il est intéressant de vérifier cette démocratisation de l’Art par notamment le biais d’internet, lui permettant un large accès de part son aspect immatériel mais, d’après l’enquête, favorise les sorties à visée culturelles dans principalement la part des jeunes et diplômés de la population. Tandis que la télévision dans les années 1980 ou 1990 limitait majoritairement la culture de l’écran à des programmes télévisés et associé à une faible participation à la vie culturel contrairement à ce qu’engendre internet. Pour plus de clarté voici ce qu’il en est ci-dessous de l’utilisation d’internet et des pratiques culturels en premier lieu ainsi que la fréquentation d’un lieu culturel en second. 

« La maxime des arts appliqués est « la forme suit la fonction », et ce dans un mouvement perpétuel.

Car en effet, au bout de deux ans les ventes chutent, l'objectif dumarketing est donc de provoquer le désir, de fabriquer le besoin.

Pour ce faire toutes entreprises usent d'une stratégie commercial mettant en scène une réactualisationconstante des ses produits.

Car, quelque soit le produit, si la durée de vie de celui est d'un certain nombre d'années, les potentiels clients ne ressentirons pas le besoinde le remplacer : les individus ne consomment plus, le chiffre d'affaire de l'entreprise baisse.

Et comme nous l'avons survolé plus haut, il faut inciter, créer le besoinde remplacer les biens que les personnes possèdent déjà pour éviter une baisse de la consommation donc.

Les innovations concernant le design, ou l'aspectsimplement esthétique d'un quelconque bien sont tout aussi capitales que celles d'ordre techniques.A titre d'exemples, le système de deux saisons par ans dans le domaine de la mode, ou encore de manière plus subtile quand à l'évolution du logo d'une marque.Visuellement l'idée reste la même, mais s'adapte à une unité globale esthétique comme nous l'avons déjà dit, en évolution constante.

Aussi, ce qui permet cette unitéentre les différents agents est basé sur le principe qu'ils adhèrent tous à un même projet, un catalogue imposé par une instance, un cabinet d'experts indépendants,permettant qu'il n'y ait pas de discordances entre les produits vendus par les différentes entreprises et une certaine cohérence dans la concurrence.(insérer photo coca-pepsi)Ceci peut se vérifier de manière amusante d'ailleurs, sur l'aspect vestimentaire.

En effet comme le souligne les travaux du photographe Ari Versluis et de la profileuseEllie Uyttenbroek, le rapprochement entre la mode, les codes vestimentaires et l'appartenance social, l'identité, semble évident.

Il apparait naturel que s'il estquasiment impossible de ne pas se conformer à une certaine image, de rester en marge et de ne pas « rentrer dans le moule », dans notre société où l'apparence occupeune place fondamentale, les différents codes vestimentaires sont avant tout un moyen de reconnaissance, de communication, de marquer son appartenance à ungroupe.

C'est notamment par ce biais qu'entre autres les hippies dès les années 60, ou les punks environs dix ans plus tard, exprimèrent certain traits de personnalité,de goûts musicaux, mode de vie, une idéologie.

En somme, bien que nous soit en permanence implanté un « besoin » de consommer et qu'inévitablement nousfinissions par nous conformer à ce qu'installe la mode vestimentaire, elle possède suffisamment de nuances pour permettre à tous de s'en servir pour contribuer à sonidentité propre et la faire communiquer.3.Œuvres d'Art et économies.Du point de vus des œuvres d'art, qui possèdent une valeur marchande inéluctable, subissent donc inévitablement sa logique, incluant les aléas de la spéculation,pouvant atteindre des valeurs exorbitantes de part la rareté des œuvres et de la demande à échelle mondial.

Nous allons nous pencher ici plus particulièrement sur lesréactions du marché de l'art contemporain par rapport au fonctionnement de notre société capitaliste, en nous basant sur le bilan annuel du marché de l'artcontemporain, proposé par ArtPrice, entreprise française incontournable dans ce domaine, étant leader international de la cotation du marché qui nous intéresse surinternet et introduite en bourse au marché Euronex de Paris, premier groupe mondial de place boursière (NB : NYSE Euronex correspond à la fusion en 2007 deNew York Stock Echange et le groupe Euronex) ainsi que par la FIAC (Foire International d'Art Contemporain) depuis 2007, autre monstre en ce qui concerne lemarché de l'Art.

Elle fut mise en place pour la première fois en 1974 et se déroule tous les mois d'octobre à Paris et sert entre autres de médiateur entre artistes,galeristes, collectionneurs, conservateurs, directeurs de musées et personnalités du monde de l'art contemporain international.

En voici d'ailleurs quelques chiffres, endonnant un vague aperçu.Seulement le marché des œuvres d'art n'est pas épargné par la crise, et nous pouvons en observer un net ralentissement, alors que la période allant de 2005 à 2008constituait en une véritable apogée.

C'est-à-dire que les achats concernant l'art contemporain se sont reportés sur des valeurs plus abordables et plus sur, au détrimentdu marché haut de gamme, faisant baisser les ventes de 25% entre juillet 2009 et juin 2010 par rapport à l'année précédente, et de 54% par rapport au record de2007-2008.Mais soulignons que cette baisse est du à une certaine réserve de la part des investisseurs vis-à-vis des effets de mode et des envolés spéculative concernant les artistesn'ayant pas encore fait leurs « preuves » dans la durée.Autre bémol, le marché de l'art se retrouve avec une quantité d'œuvres relativement bien plus importante que sur le reste de la décennie, ce qui engendre en toutelogique un taux d'invendus conséquent.

En matière de chiffres, cela correspond à 44,7% en 2008-2009 au plus fort de la crise et 41% des œuvres contemporainesproposées en galeries en 2009-2010 contre une moyenne d'invendus de 34% les années précédentes.

Aussi, près de 40% des dessins, estampes, surtout de la peintureet 45% des photographies ont été confrontés au même problème.Seulement on peu tout de même estimer le bilan positif car la cote du marché de l'Art contemporain augmente de 5,4% sur le premier semestre de 2010, après unechute des prix d'environs 42,8% entre le premier janvier 2008 et la fin de l'année 2009.A présent intéressons nous brièvement aux entreprises mécènes, qui depuis la mise en vigueur de la loi Aillagon en 2003, permet à l'entreprise 60% de déductibilitéfiscale des dons effectués, voir 90% dans le cas d'une acquisition d'un trésor national et peu variés selon divers critères.

Dans le cas du domaine culturel, on trouveautant d'aide à la création que de diffusion d'artistes connus, le premier étant plus « récompensé » que le second.En 2008 en France, 23% des entreprises de plus de vingt salariés pratiquent le mécénat,.

Cela correspond à 30 mille entreprises dont 36% agissent dans le domaineculturel avec 39% d'un budget s'élevant à 2,5 milliard d'euro, consacrée à l'ensemble du mécénat.Ce qui peut inciter une entreprise à devenir mécène est bien entendus les avantages fiscaux que cela engendre, mais principalement pour son image et pour obtenirune certaine reconnaissance.

Aussi ne perdons pas de vus que dans le cas d'œuvres d'art, celles-ci font acte de valeur refuge au même titre que l'or ou l'immobilisé. 4- Culture artistique et société.En nous basant sur le rapport d'une enquête commanditée par le ministère de la culture et de la communication en 2008, nous allons voir de manière globale quel estle rapport des français auprès des domaines artistiques de nos jours et également l'évolution par rapport à la précédente enquête datant de 1997.En effet, il est intéressant de vérifier cette démocratisation de l'Art par notamment le biais d'internet, lui permettant un large accès de part son aspect immatériel mais,d'après l'enquête, favorise les sorties à visée culturelles dans principalement la part des jeunes et diplômés de la population.

Tandis que la télévision dans les années1980 ou 1990 limitait majoritairement la culture de l'écran à des programmes télévisés et associé à une faible participation à la vie culturel contrairement à cequ'engendre internet.

Pour plus de clarté voici ce qu'il en est ci-dessous de l'utilisation d'internet et des pratiques culturels en premier lieu ainsi que la fréquentationd'un lieu culturel en second.Aussi s'observent que les personnes écoutent d'avantages la musique, de part les nouveaux supports dit nomade, baignant la partie jeune de la population dans uneprésence musical quasi permanente.Phénomène aussi qui depuis une dizaine d'années s'applique aussi au domaine artistique cinématographique en plus de celui musicale, est une certaine augmentationdu rapport au deux de part le fait que les générations jeunes voyagent plus qu'avant et cela favorise un intérêt pour un domaine large concernant diverses culture et dece fait, divers arts.

Ce de manière relativement précoce et s'insinuant plus que probablement dans le processus de socialisation de l'individu, lui donnant unesensibilité certaines à une culture cinématographique et musical entre autres donc plus importante, peut être plus ouverte en un sens, du moins plus familiarisée.

Biensur ceci varis selon le milieu social.

Cet aspect sera d'autant plus marqué que la classe sociale est élevée et l'inverse.. »

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