Le bonheur est-il un idéal inaccessible ?

« précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut.".

Toute tentative de définition du bonheur est donc contestable, et cela a pour conséquence qu'il nous est impossible de savoir comment y accéder. Pourtant on peux tous penser qu’il résulte de l’accomplissement des désirs, des rêves, des phantasmes que nous avons.

Par exemple si notre rêve est de devenir médecin, nous allons tout faire pour atteindre ce but car on sait pertinemment qu’en exerçant le métier de nos rêves, nous serons forcément heureux toute notre vie rien qu’en sachant qu’on se lève pour faire ce qu’on aime.

Quand bien même, le bonheur peut se trouver dans l’amour porter pour autrui, comme par exemple avec l’amour ou l’amitié. Mais la résultante de la durée du bonheur lié à ces choses là ne dépend parfois pas de nous.

Les aléas font qu’on se quitte, les aléas font qu’on peut perdre son emploi.

Il est donc parfois également dangereux de définir son bonheur sur des choses si importantes pour soi qu’elles peuvent en être irremplaçable, et dès lors qu’elles ne sont plus là, les raisons pour laquelle nous sommes heureux disparaissent.

Alors le bonheur ne faut peut être pas lié le bonheur à l’idéal pour ne pas se retrouver dans ces cas de figures. Le bonheur est un idéal pour l’homme, au sens où chacun de nous est determiner par la volonté de vivre bien, vivre dans le confort, dans la paix et la sérénité, tous ces mots pouvant être interprétés comme des synonymes du bonheur.

Le bonheur pour nous-mêmes comme pour autrui, puisque notre but d’être humain est aussi, en général, de faire le bonheur de ceux qui nous entourent.

Mais le bonheur est peut être devenu un véritable imposé de nos sociétés, à tel point qu’il est mal vu de faire la moue et de ne pas porter son plus beau sourire à toutes occasions ? Le bonheur donc s’impose comme l’idéal de tout le monde, ce vers quoi tout un chacun tend.

Le bonheur, qui ne l’a jamais éprouvé ? Un sourire au détour d’une rue, des rires partagés, des émotions fortes qui nous tiennent en vie, de l’optimisme, de la joie, de la bonne humeur.

Personnellement, je me sens bien en faisant de la musique ou en écoutant un artiste que j’aime, je me sens bien lorsque je sors du lycée et que j’effectue toujours le même trajet vers l’arrêt de bus en parlant à un ami ou en regardant le ciel.

Ne seraient-ce pas là des moments de bonheur différents, que tout un chacun peut vivre, différemment selon son caractère et ses aspirations, mais qu’il vit quand même bel et bien ? Parfois donc, le bonheur se résout à additionner tout ces brefs moments de joie et de bien-être pour créer un sentiment de plénitude imperturbable car il se résout en des choses simples et inaltérables.

Preuve alors que le bonheur n’est pas qu’un idéal, mais tout aussi bien une réalité.

Le bonheur ne serait-il pas alors loin d’être cet idéal inaccessible que l’homme s’imagine ?. »