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Le concept de BONHEUR dans l'histoire de la philosophie ?

Publié le 12/08/2009

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histoire

 

Il est malaisé de situer l'idée de bonheur dans la philosophie contemporaine; la notion semble appartenir davantage au genre de l'essai «moral«, à mi-chemin entre la littérature et la philosophie: Gide («Que l'homme est fait pour le bonheur, certes, toute la nature l'enseigne«), Camus («Il faut imaginer Sisyphe heureux«,)... Les philosophes proprement dits ne parlent plus guère de bonheur.

Bonheur et sagesse C'est donc vers la pensée ancienne qu'il faut se tourner: de l'Antiquité grecque à  Spinoza (sans même excepter la philosophie chrétienne du Moyen Age), le but de la philosophie est la conquête du bonheur, et le bonheur est identifié à la sagesse. Qu'est-il en réalité? Il n'est pas la chance: c'est la signification commune du mot qui, pour nous encore, est liée à l'idée de chance, à son étymologie aussi, mais il s'agit alors d'une destinée favorable, d'un don gratuit des dieux ou du hasarde, non de l'exercice d'une volonté libre: l'homme chanceux est heureux parce que tout lui réussit, et non parce qu'il réussit; il est né sous une bonne étoile. Le bonheur du sage, c'est le «contentement«, et, à la limite, la béatitude, c'est-à-dire l'état de satisfaction d'une personne dont les désirs les plus profonds se trouvent comblés; plus exactement la possession actuelle et plénière de l'objet désiré. Mais quels désirs? de quel objet?

 

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