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Le désir

Publié le 12/01/2013

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CHAPITRE 1 : LE DESIR A) DEFINITION On définit généralement le désir comme un manque qui tend vers la satisfaction c'est-à-dire le plaisir à travers l'appropriation de son objet. Si on définit le désir comme un manque, on suppose que le désir est une expérience négative => séparation, distance. Platon (philosophe de l'antiquité grecque) définit le désir comme une douleur. On retrouve cette déf chez Schopenhauer (philosophe Allemand). Est-ce que le désir est vraiment une douleur ? Paradoxe du désir. Si le désir tend vers la satisfaction alors le désir tend vers sa propre mort, cela est-il vrai? Est-ce que le désir peut obtenir sa satisfaction ? Si cette satisfaction est possible et passagère, on est donc obligé de distinguer plaisir et bonheur. Le désir est momentané, il s'efface / la jouissance. Le bonheur est considéré comme une satisfaction durable qui apparaît comme la finalité du désir. Est-ce que le bonheur est compatible avec le désir, n'est-il en fin de compte qu'une utopie ? Freud dit que le désir est gouverné par le principe du plaisir. Quand le désir se cristallise sur un objet, pourquoi s'oriente t-il vers tel objet et pas un autre? L'objet représente la source même d'un plaisir. Quand l'objet va être possédé, qu'est-ce que le désir va devenir? Spinoza (philosophe Hollandais) définit le désir comme un appétit conscient de lui même. B) COMMENT LE DESIR SE FORME T-IL ? Besoin et désir Ne pas confondre désir et besoin. DESIR BESOIN La manque succède la rencontre satisfaction = bonheur le désir est contingent Le manque précède l'objet plaisir = absence de douleur besoin = moyen nécessaire Un désir peut devenir un besoin. Exemple : la dépendance physique => l'amour Également le besoin peut devenir un désir. Exemple: la gourmandise Car l'homme a des facultés de transformer les besoins sous formes de désirs (manger , se reproduire). Pourquoi le désir sélectionne t-il tel objet ? « Le principe du désir est de se diriger vers le plus grand bien perçu. « selon Descartes. On pourrait croire dans un premier temps que ce sont donc les qualités propres de l'objet qui déclenchent le désir. Il y aurait donc des objets objectivement désirables. Les choses mauvaises amènent automatiquement à la répulsion.<...

« Car l'homme a des facultés de transformer les besoins sous formes de désirs (manger , se reproduire). 2.

Pourquoi le désir sélectionne t-il tel objet ? « Le principe du désir est de se diriger vers le plus grand bien perçu.

» selon Descartes. On pourrait croire dans un premier temps que ce sont donc les qualités propres de l'objet qui déclenchent le désir.

Il y aurait donc des objets objectivement désirables.

Les choses mauvaises amènent automatiquement à la répulsion. Dans ce cas, si le sujet est déçu, c'est qu'il s'est trompé. On a donc la théorie objectiviste => la qualité objectiviste du désir amène à son attirance. ► Il y a une relativité de la qualité de l'objet, il n'est pas toujours bon ou mauvais.

C'est la r elativité des valeurs, une chose est bonne ou mauvaise selon le contexte donc elle est en relation avec une situation. Donc c'est la position du sujet qui définit ce qui est bon ou mauvais. ► Il y a des qualités du désir qui sont bonnes ou mauvaises en soit. ► Le désir peut s'orienter vers des objets dont le sujet sait mauvais. ► Le désir en lui même n'est pas un phénomène rationnel, il ne se calcule pas, il est souvent inexplicable, irrationnel. Ce qui sollicite le désir c'est la tentation du bonheur . N.B : Ne pas confondre désir et vouloir: q uand on veut quelque chose, c'est-à-dire qu'on délibère, qu'on compare et qu'on décide, la volonté est une action. ► On peut être passif face à un désir. Comme le disait Spinoza: « Nous ne désirons pas les choses parce qu'elle sont bonnes mais c'est parce que nous les jugeons bonnes que nous les désirons.

» ► On remarque que nos désirs sont récurrents.

Le désir nous oriente vers des objets car il a antérieurement été satisfait par ces objets. (Cf.

La petite fille louche , de Descartes) ► Mimétisme du désir: le désir s'inscrit dans une représentation collective.

Il ne devient désirable que par les autres.

Processus: l'objet devient désirable car l'autre le rend désirable.

En retour, je désire l'objet pour être à mon tour désirable.

Derrière ce désir de l'objet, il y a le désir d'être reconnu.

Le rôle de l'interdit est ce que l'autre retient de faire, on peut donc aussi désirer quelque chose car il est interdit. ► Le désir n'est pas simplement tourné vers le passé, il n'est pas seulement mimétique.

Il est aussi capable d'inventer, de créer, de s'aventurer au delà de tout ce qui à déjà été connu.

Comme va le dire Gilles Deleuze , (philosophe du 20°), il y a une faculté d'agencement, une construction délirante chez le désir.

Processus: le désir est collectif, il y a une capacité de facteurs.. »

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