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Le philosophe est-il sceptique ?

Publié le 03/01/2013

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Il semble évident que tout individu s'est déjà remis en question ou a douté de lui même, et que nous ayons tous eu des doutes sur des choses dites, sur une vérité quelconque ou encore sur le monde qui nous entoure. Nous pouvons alors nous demander si le philosophe est sceptique. Le scepticisme est une doctrine selon laquelle la vérité est inaccessible à l'esprit humain, ou que l'on ne peut jamais être sur de l'atteindre. Dans les deux cas il est indissociable du doute dit « sceptique « lequel, et dans la mesure où il n'est aucunement transitoire ne peut conduire à la suspension du jugement. Le philosophe est en quête permanente de la vérité et du savoir, il éprouve ainsi un désir culturel et un sentiment d'insatisfaction . Il dénonce les préjugés et recherche les causes des effets. Karl Japsers définissait le philosophe comme celui qui était en chemin, qui évoluait sans cesse et sans jamais s'arrêter. Nous pouvons définir le philosophe comme un témoin de son temps, tel que Platon fut le témoin du temps de Socrate. Est-ce que le philosophe est toujours à la recherche d'une vérité ou du doute pour y parvenir ? Nous traiterons successivement le fait que le philosophe soit partisan du scepticisme puis a contrario qu'il démonte les principes des sceptiques afin de laisser s'exprimer le dogmatisme. Pyrrhon d'Elis fondateur du scepticisme l'avait défini comme un « examen «, qui l'avait inscrit dans une perspective éthique, c'est à dire une tranquillisation de l'âme afin de parvenir à l'ataraxie puis à la sagesse. Ce raisonnement était basé sur la suspension du jugement, il prétendait que si on ne s'attardait pas à démontrer, à vouloir tout expliquer, à se questionner sur tout, à vouloir tout connaître, on apaiserait notre esprit. Le scepticisme ne croit ni au caractère absolu de la vérité, ni au caractère objectif du bien. C'est pour cela qu'il représente un relativisme radical. Tout les philosophes sceptiques sont dans le doute le plus total, ne parvenant ni à a...

« «   Je   pense   »   (   le   Cogito)   ne   peut   donc   pas  être   balay é  par   le   doute. Pour lui toutes les v érités sont confondues et se trouvent en   nous par le biais de la raison. Il prendra l'exemple du morceau de   cire,   dans   ses   M éditations   m étaphysiques   II,   qui   d écrit   une   exp érience simple permettant de voir que le morceau de cire perd   toutes ses qualit és d'origine, la seule chose qui reste constante est   le   fragment   d'espace   occup é  par   celui­ci.

  Le   doute   cart ésien   est   une m éthode pour balayer les pr éjug és et contrairement au doute   sceptique   (   que   nous   évoquerons   plus   tard)   qui   r ésulte   d'une   absence   de   v érité,   celui­ci   est   utilis é  pour   parvenir   au   savoir   v éritablement fond é. Dans ce doute m éthodique Descartes  évoque   aussi les r êves, dans lesquels nous sommes persuader d' être dans   la r éalit é jusqu'au moment de se r éveiller. C'est pour cela que nous   Hommes et Philosophes doutons de la r éalit é qui nous entoure. Le   doute sceptique, lui ruine la v érité, j’entends par l à qu'un d éfenseur   de ce doute pense que la v érité n'existe pas. Cependant celui qui   pense   cela   pense   que   ce   qu'il   dit   est   vrai,   il   admet   donc   implicitement et de fa çon contradictoire la v érité. Donc le sceptique   veut feindre qu'il  ignore donc qu'il   se contredit tout en le  sachant.

  Le   doute   sceptique   rel ève   d'une   suspension   de   jugement   donc   comme   dit   pr écédemment   d'une   possibilit é  d'atteindre   l'ataraxie.

  Les   id ées   des   sceptiques   reposes   sur   des   arguments   appel és   Tropes compt é au nombre de 5, et qui d'apr ès   Hegel   ( 1770­1831)   montre les d éfauts du dogmatisme qui ne pr étendait pas  à la v érité.

  Un   autre   philosophe   sceptique   prendra   comme   exemple   l'illusion   qui cache la v érité. Dans le livre VII de la R épublique ,  Platon  (428­ 347   av.JC)   expose   l’all égorie   de   la   caverne.

  Des   hommes   prisonniers   d'une   caverne   sont   persuader   que   les   ombres   qu'ils   voient sont la r éalit é, or un prisonnier sera lib éré et comprendra en   sortant que la r éalit é ce trouve  à l’ext érieur et que le monde de la   caverne   est   un   monde   sensible   et   non   intelligible.

  On   peut   donc   dire  à travers cet exemple que l'on doute de nos sens et du monde   qui   nous   entoure.

  Or   Emmanuel   Kant   (1724­1804)   d émontera   le   doute   li é  aux   sens   dans   «     Anthropologie   du   point   de   vue   pragmatique   »   car   dans   la   mesure   o ù  les   sens   ne   peuvent   pas   juger   ils   ne   peuvent   pas   se   tromper.

  Kant   n'est   pas   mit   dans   la   cat égorie   des   sceptiques   car   il   renonce   à  la   v érité  uniquement   sp éculative   c'est   à  dire   en   v érité  absolue   et   n'introduisant   pas   d' écart entre l' être et la pens ée. Il est  évident que pour douter il faut   avoir une conscience car c'est elle qui nous permet de prendre du  . »

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