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Le progrès technique peut-il se concilier avec une exigence éthique ?

Publié le 17/08/2012

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technique

Dans ce domaine, il faut échapper à toute pression sociale, économique ou politique qui peut avoir des conséquences désastreuses. A titre d’exemple, les recherches en biotechnologie doivent être orientées en priorité sur des améliorations de sécurité alimentaire, et non seulement du point de vue du rendement. Le problème des OGM aux Etats-Unis soulève la question de l’indépendance de la science. Sous la pression d’une firme multinationale agroalimentaire, dont le but fut d’instaurer un monopole, le gouvernement n’a pas réagi aux avertissements scientifiques -allant jusqu’à les nier- alors que les risques de santé, et l’éradication des espèces non-OGM étaient réelles. Il se trouve qu’en 1995, la biotechnologie a rapporté quatre milliard de dollars, et que les prévisions pour l’an 2000 s’élevaient à cinquante milliards. L’appât du rendement a eut pour conséquence de bouleverser l’environnement définitivement et des menaces de santé réelles. L’indépendance de la science semble illusoire, puisque de fondamentale, elle devient de plus en plus appliquée. Parallèlement, la recherche se privatise de plus en plus ; ayant pour conséquence que les liens entre privé et publique semblent créer un consensus. Il semble nécessaire de garder un organisme de contrôle. Concrètement, la gouvernance politique au niveau international a un grand rôle à jouer d’uniformisation dans la réglementation et son application. En effet, l’éthique devra être secondée par la mise en place de conditions structurelles qui garantissent son application. Elle peut favoriser les produits technologiques procurant des avantages substantiels à la population et à l’environnement. Il est possible alors d’utiliser la technique en respectant l’éthique, à une seule condition : celle de diriger en amont les techniques puisque la technique n’est pas neutre, mais suggère des finalités ; et de contrôler en aval.

technique

« en biotechnologie doivent être orientées en priorité sur des améliorations de sécurité alimentaire, et non seulement du point de vue du rendement.

Le problème desOGM aux Etats-Unis soulève la question de l'indépendance de la science.

Sous la pression d'une firme multinationale agroalimentaire, dont le but fut d'instaurer unmonopole, le gouvernement n'a pas réagi aux avertissements scientifiques -allant jusqu'à les nier- alors que les risques de santé, et l'éradication des espèces non-OGMétaient réelles.

Il se trouve qu'en 1995, la biotechnologie a rapporté quatre milliard de dollars, et que les prévisions pour l'an 2000 s'élevaient à cinquante milliards.L'appât du rendement a eut pour conséquence de bouleverser l'environnement définitivement et des menaces de santé réelles.

L'indépendance de la science sembleillusoire, puisque de fondamentale, elle devient de plus en plus appliquée.

Parallèlement, la recherche se privatise de plus en plus ; ayant pour conséquence que lesliens entre privé et publique semblent créer un consensus.

Il semble nécessaire de garder un organisme de contrôle.

Concrètement, la gouvernance politique au niveauinternational a un grand rôle à jouer d'uniformisation dans la réglementation et son application.

En effet, l'éthique devra être secondée par la mise en place deconditions structurelles qui garantissent son application.

Elle peut favoriser les produits technologiques procurant des avantages substantiels à la population et àl'environnement.

Il est possible alors d'utiliser la technique en respectant l'éthique, à une seule condition : celle de diriger en amont les techniques puisque latechnique n'est pas neutre, mais suggère des finalités ; et de contrôler en aval.Le progrès technique peut s'harmoniser avec les exigences éthiques lorsque l'homme dans ses finalités prend en compte les changements définitifs dont il est l'acteur.C'est une question impliquant la notion de responsabilité.

On peut comparer les devoirs de l'homme à ceux d'un père de la nature, les effets immédiats ne doivent paslui faire perdre de vue les effets sur le long terme.

Là encore, Jonas a très bien explicité la responsabilité de l'homme.

« Agis de façon que les effets de ton actionsoient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre.

» Il est nécessaire de se poser la question de ce qui fait que l'homme soithumain.

Il lui faut poser des finalités pour que l'homme reste homme par rapport à sa relation avec le monde qui l'entoure et la société.

Le jugement humain devraittoujours être prioritaire en matière de progrès technique. Le progrès technique change les relations de l'homme avec la nature.

Cette évolution de l'homme grâce au perfectionnement de sa technique a inauguré des types decouplages ; et cette évolution entretient des rapports controversés avec la technique.

Le progrès technique peut rendre l'homme esclave de ce perfectionnement, sansqu'il en soit conscient.

En effet, l'homme poursuit une finalité qui se concrétise dans sa fabrication d'objets.

C'est spécifiquement cette finalité qui est interrogée.

Leprogrès technique constitue toujours un moyen, qui doit être utilisé pour rendre l'homme plus libre et non à l'asservir.

C'est pourquoi, selon Jonas il est nécessaire quela technique soit soumise à une éthique des techniques afin d'être régulé.

Le progrès technique peut se concilier avec l'exigence éthique uniquement s'il se soumet aujugement humain.

Cette éthique devra être secondée par la mise en place de conditions structurelles qui garantissent son application.

Autrement dit, le progrèstechnique doit se concilier avec une exigence éthique, il s'agit d'un devoir qui ne peut être accompli seulement si le politique s'en donne les moyens.. »

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