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Le raisonnement (cours de philo - TSTT)

Publié le 29/01/2016

Extrait du document

L'induction commence par un souci pratique, un problème qui touche au réel

(Exemple: comment vaincre le sida?). Elle rassemble tous les faits en rapport avec ce problème. Vient ensuite le temps de l'élaboration des théories ou hypothèses susceptibles de rendre compte des faits. Ces hypothèses sont évidemment soumises

à la critique, et l'on ne retient d'abord que les plus vraisemblables. Les théories font l'objet de vérifications expérimentales.

En cas d'échecs, on teste les théories les moins vraisemblables, car on ne doit rien négliger, et il faut abandonner les préjugés. Les scientifiques ont été ainsi

plus d'une fois contraints de reconnaître pour vrai ce qu'ils croyaient invraisem‑

 

blable ou____ même     impossible.

« Nous apprenons des vérités nouvelles par déduction, induction, et encore par révélation.

La forme d'un raisonnement est sa cohérence logique, sa conformité aux principes qui fondent la raison (mais qui ne sont pas trouvés par elle!).

La matière d'un rai sonnement est son rapport au réel, sa vérité donc.

La logique et les mathéma­ tiques pures ont aujourd'hui renoncé à la vérité et elles ne perfectionnent que la cohérence logique, le plus souvent dans la gratuité, par amour de l'art.

Un rai­ sonnement parfait prend donc la forme de base suivan te: si x appartient à y et si z appartient à x, alors nécessairement z appartient à y.

La déduction formelle atteint la perfection idéelle, mais elle ne prouve rien quant à la réalité; elle ne parvient pas même à prouver la parfaite cohérence de ses axiomes.

L'induction commence par un souci pratique, un problème qui touche au réel (exemple: comment vaincre le sida?).

Elle rassemble tous les faits en rapport avec ce problème.

Vient ensuite le temps de l'élaboration des théories ou hypothèses susceptibles de rendre compte des faits.

Ces hypothèses sont évidemment soumises à la critique, et l'on ne retient d'abord que les plus vraisemblables.

Les théories font l'objet de vérifications expérimentales.

En cas d'échecs, on teste les théories les moins vraisemblables, car on ne doit rien négliger, et il faut abandonner les préjugés.

Les scientifiques ont été ainsi plus d'une fois contraints de reconnaître pour vrai ce qu'ils croyaient invraisem­ blable ou même impossible.

Les vérités obtenues par l'induction ne sont ni universelles ni nécessaires; elles sont contingentes et ne concernent que ce qui arrive le plus souvent, mais non sans exceptions.

La médecine constate cela très fréquemment.

> (Goblot, Traité de lo gique, Paris, 1918).. »

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