Le temps libre est-il du temps perdu ?

« Tout travail n'est pas nécessairement synonyme d'aliénation.

Le travail est à la fois nécessaire et fécond maisl'expérience sociale du travail est si rarement vécue comme une source d'épanouissement.

Le travail permetl'autoproduction de l'homme et aussi de mesurer la valeur moral d'un être.

L'homme se sert de l'utilité du travailcomme un moyen et non comme une fin en soi même.

On pourrait considérer dans un concept de base, le tempslibre comme un temps que l'on perd car nous ne travaillons pas, on est donc improductif c'est à dire inutile à notresociété pendant ce temps.

Mais il ne faut pas oublier une valeur important, la liberté, chaque homme à besoin d'unminimum de liberté pour pouvoir s'épanouir et devenir autonome.

L'homme ne peut donc pas rester enfermer dansson travail, il doit aussi s'extérioriser.

L'homme doit savoir prendre ces propres décisions.

L'homme est va recherchedu temps libre pour pratiquer ses loisirs. Dans un deuxième temps, il faut savoir que l'on oppose traditionnellement le travail au loisir qui est communémentassimilé au temps libre comme deux temps différents, l'un étant soumis à l'obligation et à la contrainte alors que leloisir serait le temps libre, le temps de la liberté, de détente un moment ou on peut s'évader de l'oppression de lajournée.

En résumer, le temps libre est un temps sans contrainte et sans servitude.

Le temps libre est un loisir, c'estce temps dont dispose un homme libre pour apprendre et développer son esprit.

Pendant ce temps libre, l'homme vapratiquer des activités libérales c\'est-à-dire des activités effectuées par gout et par choix, il va se dévouervolontiers à ces activités.

En réalisant ceci, il trouvera une vocation pour laquelle il est destiné.

Dans cesconditions, le travail est libre et il permet même de se réaliser soi même, en faisant des choix personnels.

Mais il nefaut pas confondre le temps libre ou encore les loisirs avec l'oisiveté.

L'oisiveté fait référence à l'enfer ou à un ennuiprofond ce qui conduit à un dés½uvrement ou à une dépravation.

Ceci est encore différent de l'inactivité, car leurfin varie.

Le loisir est productif pour l'homme car il a une fin précise mais l'oisiveté est rejetée car elle n'a aucune findéterminée.

C'est en regardant la fin, c\'est-à-dire la finalité, l'objectif ou le but recherché d'une action, que l'on vaestimer ou non si le temps libre et du temps perdu.

On pourrait penser à la question du loisir dans l'antiquité enfaisant la distinction entre le loisir et l'oisiveté.

Aristote, dans la Politique, distingue ainsi ce qui relève du tempslibre, du loisir et ce qui relève du travail et de la contrainte.

S'il faut travailler c'est parce que cela relève d'unenécessité.

Mais la finalité de l'existence humaine n'est pas la productivité dans le travail, mais le bonheur dans lacité, dans la vie en commun.

Ainsi, le loisir ou le temps libre est le temps que l'homme à pour se développer en tantqu'homme.

Ce loisir est à distinguer de l'oisiveté, temps perdu, temps libre au simple plaisir.

C'est au regard de la finfixée qu'on va accorder une valeur ou non au temps passé, car parler de temps perdu c'est toujours dénigrer,rejeter une activité ou une inactivité.

Dès lors, le temps libre n'est pas nécessairement du temps perdu ; toutefois,si ce temps devient un temps d'oisiveté, il est alors perdu.

En d'autres termes, tout temps doit être utilisé en vued'une fin précise.Le temps libre n'est pas du temps perdu, mais un temps de loisir pris pour se reposer, pour ne plus vivre dans lacontrainte mais dans le plaisir.

Pour que celui ci ne soit pas perdu, l'homme doit se fixer des buts, il doit faire sespropres choix et prendre des décisions, c'est le moment effectif du choix et du passage à l'acte, et il doit agir enconséquence.

Pour ceci l'homme doit prendre en compte la raison, c\'est-à-dire la faculté des fins qui exprime ceque sont les devoirs de l'homme donc de rechercher les finalités morale de l'action.

L'usage de ce temps libre resteincertain ou contingent, c\'est-à-dire qu'il reste imprévisible pour chacun des hommes.

On peut donc définir si letemps libre est un temps perdu ou non en regardant la finalité de l'action. Conclusion : Certes, le temps libre est le plus souvent opposé au travail qui apporte une autoproduction et un épanouissementde soi même, il a donc une utilité.

Pour l'homme le travail n'est qu'un moyen.

Mais ce travail est une nécessité, ilpeut donc être considérer comme une expérience aliénante.

Certaines personnes qui recherchent la productivitédans le travail vont considérer le temps libre comme un temps gaspillé.

Car celui-ci n'est pas consacré à un travailproductif donc ce temps peut être qualifié de perdu, il ne pourra donc pas être retrouvé.Mais le travail s'oppose au loisir qui est un temps libre.

Pendant celui ci, l'homme n'a aucune contrainte.

Il va luiservir à pratiquer des activités libérales et à développer sa raison.

D'où le temps libre n'est pas un temps perdu carpendant celui-ci l'homme apprend beaucoup de chose autre comme travailler par plaisir pour atteindre un but précispour atteindre une fin.

Ce temps n'est pas perdu tant qu'il n'est pas transformé en oisiveté qui fait passer son plaisiravant tout.

Nous ne pouvons pas contester que l'homme a besoin du temps libre pour s'évader de cette oppressioncontinuelle qui l'entoure pendant son travail constant, il a besoin de se libérer.

C'est en perdant du temps qu'on vaapprécier sa vrai valeurs.

Le temps libre n'est pas du temps perdu tant qu'il y a une fin fixée, c\'est-à-dire unefinalité que l'on veut atteindre. \Sujet désiré en échange : La pratique religieuse est-elle compatible avec la liberté ?. »