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Le temps vécu (philosophie)

Publié le 04/03/2024

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« Le temps vécu INTRODUCTION Le temps vécu est la seule échelle de notre vie humaine.

En effet, il n’existe pas à l’échelle de l’infini (ex.

accélération infinie disparaît) « Dieu est hors de l’espace et du temps » Lettre aux Hébreux 1.10 Depuis environ 3500 ans, l’homme invente des moyens mécaniques pour établir une mesure du temps orthonormée : les clepsydres en Grèce, la bougie graduée en France médiévale, l’horloge à encens en Chine, le sablier etc => C’est parce que lui même ne ressent pas le temps comme régulier. => Difficulté d’emblée à définir le temps, anxiété de le vivre, puisqu’il ne peut le saisir (il n’est pas physique) et quand tout lui rappelle sa mortalité = « tempus fugit » sur les horloges.

La perception du temps est marquée par contexte culturel et social => différents types de calendriers (Maya, etc) Temps des hommes : durée → découpage du temps pour vivre en société cf. Conférence sur le temps de 1884 => ID, temps, réalité = pilier réflexion métaphysique Entité continue, un flux qui ne s’arrête pas et qui se manifeste dans le changement cf. rides, taille Différence d’échelle : temps infini // vie finie ⇒ Si c’est d’emblé quelque chose d’inatteignable, peut-on alors vivre le temps, c'est-à-dire faire du ce quelque chose qui nous dépasse une expérience propre ? I) Le temps est un phénomène vécu et intellectualisé par les hommes A.

Le vivant vit selon une temporalité naturelle et biologique ➔ horloge biologique : vie qui s’organise selon les phénomènes naturels : migration, hibernation… ➔ Les premiers calendriers : femmes par rapport à leur règle → rythme biologique ➔ Différenciation des calendriers : arbitraire et social B.

Les hommes fracturent le temps pour définir ce qu’ils appellent temporalité ➔ Découpage du temps pour vivre en société selon des phénomènes physiques ➔ Bergson : durée // temps → durée comme véritable temps vécu (cadran solaire)** ➔ Découpage du temps qui lui permet une vision défini, de faire une expérience de ce temps C.

Homme comme seul animal qui peut se projeter ➔ Homme comme seul animal qui a la perception du futur ➔ “L'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir” Sartre ➔ L’homme construit son existence par rapport à sa perception du temps ➔ Vécu par quelqu’un mais par les animaux aussi : suivent le temps → ce qui vivent vraiment selon le temps, suivent le temps // humain : anticipation ou déjà passé La dimension vécu de temps, ne serait-ce pas chercher vainement à le ressaisir ? A.

Le temps à vivre serait un temps déjà vécu ➔ Lapin dans Alice au Pays des Merveilles : il passe sa vie comme si le temps à vivre était un temps déjà vécu.

Il se projette dans une heure qu’il se donne à lui même et qu’il n’atteint jamais ➔ Regret, remords → retour incessant sur le passé qui définit la vie humaine ➔ Temps des hommes qui n’a pas de sens : horloges de dali → futilité du temps, inutilité de mesurer le temps ➔ A force de vouloir contrôler le temps pour contrôler la vie, on perd le temps, on perd la dimension vécue du temps B.

L’art et la littérature comme recherche, ressaisi du temps vécu (qui a été vécu et qui n’est plus) ➔ Proust : La recherche du temps perdu → projet de l’oeuvre : prise de conscience écriture = vérité, réminiscence ➔ Rapprochement supra temporel des deux sensations permet d’atteindre ce qu’elle ont d'immatériel, d'essentiel → littérature comme traduction du temps ➔ L’écriture automatique XXe siècle ➔ Devoir de mémoire : se réapproprier le temps volé durant la guerre → W ou Souvenir d’Enfance C.

Il n’y a pas de futur dans le terme de temps vécu ➔ Analyse grammaticale ➔ LE temps vécu : qu’un seul → problématique seconde ➔ L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement : pareil pour le temps Le temps vécu : expérience personnelle donc devrait être MON temps A.

Perception du temps qui évolue : elle est donc personnelle ➔ L’Histoire des historiens : plusieurs histoires possibles ➔ Minutes plus longues que d’autres B.

Le temps est un déroulement qui sert à comprendre l’individualité ➔ Rouleau dans la perception de l’identité dans la métaphysique chez Bergson*** C.

Le temps vécu ne serait vécu que quand il est intériorisé : expérience ● Ce qu’on a vécu d’un moment a à un moment b ● Terme vécu qui suppose une intériorisation et donc cette expérience Ricoeur ● L'ipséité (qui renvoie à la reconnaissance de soi par soi).

L'ipséité ainsi conçue en tant qu'identité évolutive correspond à l'idée de s'identifier au soi en construction **** Réfs **BERGSON Les sciences proposent une conception du temps fondée sur spatial = purement intellectuel, ne permet pas de saisir l’essence du temps mais seulement sa mesure (jours, secondes etc,) sur un repère gradué. L’horloge indique le changement des heures, mais en surface (en additionnant les heures), alors que l’être organique contient en lui-même la durée, alors que l’arbre contient en lui-même la durée = ses évolutions (naissance, croissance = cernes), qui sont l’expression pure du temps > mouvement d’une aiguille.

=> Bregson fait appel à l’intuition (=/ intellect) pour saisir le passage du temps, ou plutôt la durée : il parle de « durée réelle » (vécue par l’être et la science) *** BERGSON C'est, si l'on veut, le déroulement d'un rouleau, car il n'y a pas d'être vivant qui ne se sente arriver peu à peu au bout de son rôle; et vivre consiste à vieillir.

Mais c'est tout aussi bien un enroulement continuel, comme celui d'un fil sur une pelote, car notre passé nous suit, il se grossit sans cesse du présent qu'il ramasse sur sa route ; et conscience signifie mémoire. **** RICŒUR Identité-mêmeté = permanence propre d'un objet à travers la temps Identité-ipséité = façon dont l'on a de se présenter à autrui et le maintien volontaire de sa personne afin qu'autrui puisse nous identifier d'une certaine manière qui nous est spécifique CONCLUSION Réfs complémentaires —> si accélération infinie du temps, rapport secondes/heures etc reste inchangé (notes intro) Seule échelle de notre vie, mais n'existe pas pour un Dieu Temps infini // vie finie Temps pas physique Article Eden Temps : d’emblé une difficulté à définir le temps ● ● ● ● ● ● Tempus fugit Calendriers différents : perception humaine marquée par contexte culturel et social Un pilier de la réflexion métaphysique Temps des hommes : durée → découpage du temps pour vivre en société cf. Conférence sur le temps de 1884 Entité continue, un flux qui ne s’arrête pas et qui se manifeste dans le changement cf.

rides, taille Différence d’échelle : temps infini // vie finie ⇒ Si c’est d’emblé quelque chose d’inatteignable, peut-on alors vivre le temps, c'est-à-dire faire du ce quelque chose qui nous dépasse une expérience propre ? REPRISE PRÉSENTATION EMMA (notes d’Eleonore) Latin : tempus : musique médiévale unité de musique ● Marque temps fort, retour à ‘identique, revient toujours → espace temporel, découpe le temps en entités identiques ● Pas seulement production mentale : on est immergé dans le temps → XP du temps comme mode d’existence en temps que mortel ● Vivre dans le temps : avoir conscience de son passage → vitesse du temps ⇒ Action subie mais action sur le temps cf.

découpe : position plus active ⇒ XP de chaque instant : vécu I. II. III. Temps comme unité de mesure de l’XP Temps continue perçu par conscience Temps toujours maléable : hors temps, éternité Aristote : ligne continue w/ points instants : permet de dénombrer le temps –x instants identiques ➔ Même lapse de temps entre chaque instant cf.

printemps ➔ Différent par leur essence : toujours un antérieur à un autre → déterminé par l’instant précédent et celui qui va suivre ➔ Temps.... »

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