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Le travail peut-il se retourner contre l'homme ?

Publié le 27/02/2008

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travail
Mais ne connait-il pas un glissement, qui le fait passé d'outil à maître, d'utilisé à utilisateur ? Comment pouvons-nous faire pour que le travail ne se retourne pas contre nous ?   Proposition de plan. 1.      Le travail est avant tout une création humaine pour se libéré, il est un simple outil. ·         La question qui nous ici posée est finalement assez peu ordinaire ; en effet, une telle question suppose une capacité au travail à être suffisamment autonome pour pouvoir se révolter, comme un animal mal apprivoisé. ·         Mais le travail est un outil de l'homme pour l'homme. Il est une activité humaine, rien de plus. Le travail est quelque chose d'artificiel, qui ne peut fonctionner qu'avec l'homme. ·         Le travail, à l'origine, ne se pense donc pas autrement que comme une création humaine pour se libérer de l'exigence naturelle .
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« · Le travail peut donc, clairement, se retourner contre l'homme.

Passé de maître à esclave, l'homme est réduit, voir détruit par son travail.

Il dépend totalement de lui, alors que le travail, lui-même, n'aplus besoin de l'homme pour produire. · Notre société connaît ce problème vis-à-vis du travail.

Mais comment y remédier ou l'empêcher ? Est-ce seulement possible ? Le travail, dans ce renversement est destructeur pour l'homme, unesolution doit donc être trouvée. 3.

Comment pourrions-nous alors faire pour que le travail ne se retourne pas contre nous ? · Nous avons pu voir que la fonction première du travail est de libérer.

Malheureusement, il est apparut très vite que dans une société où la production prime, le travail peut s'aliéné, et par là mêmeperdre sa fonction première.

Cette perte fait radicalement se retourner le travail contre l'homme. · Le problème qui est donc lié au travail tiens, pour l'essentiel, dans le fait que le travail devient le maître de l'homme, il en fait son outil, non indispensable à sa continuité, non nécessaire à laproduction. «Dès que l'homme, au lieu d'agir avec l'outil sur l'objet de travail, n'agit plus que comme moteur d'unemachine-outil, l'eau, le vent, la vapeur peuvent le remplacer, et le déguisement de la force motrice sousdes muscles humains devient purement accidentel.» Marx. · Le rapport d'intérêt se renverse ici : l'homme peut, si cela s'avère plus rentable, être remplacé par une machine plus performante.

Mais il n'y a pas que cela.

Le fait, aussi, que l'homme accepte cerenversement. · Cette acceptation se traduit, pour l'essentiel, dans le manque d'intérêt que l'homme peut montrer à ce que le travail peut représenter pour lui.

En effet, si l'homme n'y voit qu'un moyen de survivre, ilest clair qu'il admet son nouveau rôle vis-à-vis du travail. « Dans les pays civilisés presque tous les hommes maintenant sont égaux en ceci qu'ils cherchent dutravail en vue du salaire ; pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même ; […] Or il y ades hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie[…], ceux-là cherchent le travail et la peine lorsqu'ils sont mêlés de plaisir, et le travail le plus difficile etle plus dur, si cela est nécessaire.

» Nietzsche · Nous voyons avec Nietzsche Que le seul moyen, finalement, de reprendre notre place vis-à-vis du travail, réside dans notre approche de ce dernier : il faut en faire une fin, y prendre le plaisirnécessaire, afin de ne jamais en dépendre simplement financièrement. Conclusion. Nous avons vu que le travail pouvait se retourner contre l'homme.

LE seul moyen de reprendre le dessus sur letravail est, pour l'homme, de suivre le conseil de Nietzsche et d'aborder enfin le travail comme ce qui procure de lajoie et non ce qui permet seulement de gagner sa vie.. »

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