Devoir de Philosophie

L'ÉMOTION (cours de philosophie)

Publié le 25/06/2012

Extrait du document

philosophie

 

1. ANALYSE SOMMAIRE DE L'ÉMOTION

Il n'y a pas d'émotion inconsciente : cette notion n'aurait aucune signification aux yeux de l'introspection, et si, comme le montre l'expérience, une tête de chien pratiquement isolée du corps peut donner encore des signes d'émotion, on n'a pas le droit d'en conclure que le chien éprouve une émotion complète. Dans toute émotion interviendra donc une modification du cours des représentations : ainsi l'homme en colère pense beaucoup plus vite. D'autre part, les modifications organiques sont inséparables de l'émotion. L'expression des émotions en est une preuve. Cette double constatation est à l'origine de deux théories que nous allons d'abord examiner.

philosophie

« mamere dont les représentations se rencontrent dans la conscience (représentation dont l'objet peut être actuel, évo­ qué ou inventé) ; 3.

Lorsque les représentations tendent à converger, il y a plaisir; lorsqu'elles tendent à diverger, douleur; 4.

Il faut que les représentations convergentes ou diver­ gentes tendent à la fusion.

Ainsi la vue du portrait d'un ami mort produit une émotion pénible, vu la divergence des repré­ sentations (le portrait le représente vivant, représentation qui ne s'harmonise pas avec le savoir de sa mort); quand un évé­ nement fâcheux ne se produit pas, il y a émotion agréable, convergence entre le souhait qu'il ne se produise pas, et la représentation qu'il ne se produit pas en réalité ; · b) Insuffisance de la théorie intellectualiste.

- Elle ne tient pas un compte suffisant des modifications physiologiques qui accompagnent l'émotion; comment expliquer par exemple le passage de l'émotion de l'effroi à l'expression de cette émotion, à l'expression de physionomie de l'homme effrayé ? Entre conscience et corps, cette théorie sacrifie à l'excès corps à conscience.

Enfin, il faut noter qu'il y a des émotions pures de toute représentation.

III.

LES CONDITIONS PHYSIOLOGIQUES DE L'ÉMOTION a) La théorie physiologique de Lange a la première attiré l'attention sur l'importance des modifications physiologiques.

De même que le physicien ne ferait jamais la théorie des couleurs si l'on se contentait de les décrire comme qualités pures, mais que Newton y est parvenu grâce à ce caractère objectif qu'est la différence de réfrangibilité des rayons colorés, de même l'aspect purement psychique de l'émotion doit être négligé au profit des caractères objectifs ; or, ces caractères, ce sont les expressions corporelles et physiologiques.

D'où les deux thèses de Lange : 1.

L'émotion est la perception confuse de modifications. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles