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l'histoire justifie-t-elle la violence ?

Publié le 20/11/2005

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histoire
Les deux consciences se mettent en péril, en mettant la vie de l'autre en péril. Il y a toujours en sortant de ce conflit une conscience qui préférera conserver sa vie, ainsi renoncer à sa liberté. L'autre est ainsi reconnu comme étant le seul libre. Ce rapport constitue génétiquement le rapport de maîtrise et de servitude. Ainsi une conscience se soumet à un maître. Il y a toujours dans l'histoire, telle est la conviction de K. Marx, une lutte des classes. Mais la victoire appartient-elle vraiment au plus fort (physiquement, économiquement, politiquement) ?        b. Il est difficile d'éradiquer la violence entre les hommes quand chacun a la possibilité de se rendre propriétaire d'un site naturel.

L’histoire s’engendre, c’est un constat, au rythme des conflits et des guerres, au rythme d’une volonté de domination de l’homme sur l’homme. La violence est de part en part de l’histoire l’élément moteur de l’évolution des peuples et des idéologies des individus. Ouvrir un livre d’histoire n’apporte rien concernant le bonheur des hommes. Et Hegel a bien dit que ce sont les pages blanches qui reflètent les époques de bonheur dans l’histoire. Ainsi de nombreux événements historiques justifient le rôle de la violence dans leurs avènements. Mais cette violence s’avère soit totalement transparente, ce qu’on verra au travers des pathologies de l’Etat (Tyrannie, Etat totalitaire), soit insidieuse en ce sens qu’elle favorise une domination qu’on ne peut vraiment contester (cf. la conception webernienne de l’Etat). Peut-on retrouver dès lors, à l’origine d’une histoire meurtrière, la possibilité pour l’homme de trouver une alternative à la violence ?  

 

 

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