L'Homme peut-il être maître de son Histoire ?

« action que cette guerre a pris fin.

De ce fait, bien qu’il n’y ait que quelques personnes qui prennent les décisions, il est toujours dans le pouvoir de l’Homme de contester celles-ci et de forcer la main des dirigeants.

Enfin, on peut parler du libre arbitre.

Le libre arbitre est la faculté, exclusivement humaine, de contrôler son propre destin et de faire ses propres choix, indépendamment des autres êtres vivants.

L’on peut alors aisément comprendre qu e l’Homme a le pouvoir, grâce au libre arbitre, de ne pas provoquer l’événement déclencheur qui pourrait conduire à un conflit.

Mais, toujours grâce au libre arbitre, s’il arrivait que celui -ci soit tout de même provoqué, l’Homme aurait toujours la possibilité de créer un événement pour stopper la machine ainsi lancée.

C’est grâce à cette capacité unique que l’Homme a su, jusque -là, modeler le monde à son imag e et dans son propre intérêt, que les décisions aient été prises par quelques Hommes ou par la foule.

Le libre arbitre permet également à l’Homme de provoquer un événement qui aurait des conséquences positives ou, tout du moins, bénéfiques.

L’Homme est do nc capable de contrôler son cours de l’Histoire.

Néanmoins, certains événement échappent à son contrôle et certains philosophes avancent que les actes humains sont, en réalité, guidés par une force invisible que l’on nomme : « destin » Ceci nous amène donc aux limites des arguments énoncés ci -dessus ainsi qu’aux théories qui s’y opposent.

Premièrement, certains événements engendrés par l’Homme peuvent dégénérer et échapper à son contrôle.

Par exemple, les guerres mondiales, lorsqu’on les a entamées, étaient supposées ne durer que quelques mois.

Cependant, cette situation de guerre dura, elle finit par toucher quatre des cinq continents et cela pendant quatre ans.

L’on peut aussi évoquer la Révolution française qui, destinée à améliorer les choses, donna li eu à la période plus tard nommée « la Terreur ».

Ainsi l’Homme, bien qu’il soit libre de ses actes, se retrouve fréquemment, c’est le cas de le dire, dépassé par les événements .

Une situation qu’il pensait favorable finit par se révéler pire que la précédente.

Gilles Deleuze a d’ailleurs proposé cette idée en déclarant : « La guerre est une action complexe qui nous dépasse, il n’est pas possible de réagir, de modifier la situation, de la rendre claire .

» Par cela, on comprend que la guerre, et tout conflit de grande envergure, sont des tourbillons dont on ne peut s’échapper qu’au prix de nombreuses vies et de nombreux efforts.. »