L'homme serait-il meilleur si on améliorait ses conditions de vie ?
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L'homme serait-il meilleur si on améliorait ses conditions de vie ?
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- Est-il vertueux d’accomplir tous ces désirs ? Sous quelles conditions la satisfaction de tous ses désirs peut-elle amener l’homme à suivre une vie heureuse et morale ?
- « Il n'y a rien de mieux au monde qu'une vie d'honnête homme; il n'y a rien de meilleur que le pain cuit des devoirs quotidiens. » Que pensez-vous de cette pensée formulée par Charles Péguy dans ses Cahiers de la quinzaine (VIIIe cahier, 7e série, p. 28). ?
- Animaux de la Cour: Dans une lettre qui précède l'Éloge de la Folie, Érasme fait remarquer que « l'écrivain eut toujours la liberté de railler [...] les communes conditions de la vie »1. Pensez-vous, comme cet auteur de la Renaissance, que se moquer soit le moyen le plus efficace pour amener le lecteur à réfléchir sur le comportement de l'homme en société ?
- Dans son livre Parole d'homme, Roger Garaudy, estimant qu'aujourd'hui la jeunesse est bien plus influencée et formée par les mass-media que par la cellule familiale, écrit : « La famille, dépossédée depuis longtemps de sa fonction d'éducation technique, est de plus en plus évincée de sa fonction d'éducation morale : elle apparaît le plus souvent aux jeunes, non sans raison, comme une institution conservatrice et ils ne se déterminent plus par rapport à elle, sinon par opposition. C'est une évolution que l'on ne peut guère déplorer, car le changement des conditions de vie est désormais si rapide que l'expérience des parents, formés dans d'autres situations, aide rarement les jeunes à s'orienter dans le monde nouveau. » Dans une réflexion organisée, dites si vous partagez ou non le sentiment de Roger Garaudy sur le rôle de la famille dans l'éducation.
- Dans quelles conditions l'homme s'est-il inventé à son usage ces deux jugements de valeur : bien et mal ? Et quelle valeur ont-ils par eux-mêmes ? Ont-ils jusqu'à présent entravé ou favorisé le développement de l'humanité ? Sont-ils un symptôme de détresse, d'appauvrissement vital, de dégénérescence ? Ou bien trahissent-ils, au contraire, la plénitude, la force, la volonté de la vie, son courage, sa confiance, son avenir ? > F. Nietzsche, La Généalogie de la morale. Commentez cette citation.