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l'idée, l'image, le symbole. ?

Publié le 25/11/2005

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Pourtant il s'agit bien de faire une distinction qui a son importance chez Locke, c'est la différence entre les idées simples et les idées complexes. Les idées complexes répondent parfaitement somme toute à la définition de l'idée, puisque dans l'abstraction qu'elle propose, nous sommes capables de considérer les idées indépendamment de la représentation. Nous formons des idées complexes de substances concrètes  en ajoutant des relations abstraites.   De la même manière, les idées ne sont pour Hume que des copies plus ou moins vives car plus ou éloignées de ces impressions et l'idée générale, abstraite, n'est que l'effet d'une association d'idée semblables plus simples auxquelles correspondent des impressions.   Une autre question capitale pour étudier les rapports de l'image et de l'idée, c'est celle de la pensée sans images. Si une telle pensée est possible, l'existence de l'idée distincte de l'image est par là même affirmée. Descartes avait conclu à la possibilité d'une telle forme de pensée. Le chiliogone ou polygone régulier de mille côtés est clairement  pensable sans être clairement imaginable. Binet en procédant par expériences arrive au même conclusion que Descartes. On peut toutefois remarquer que la pensée même abstraite utilise le mot.

« de la vérité, grâce à la réminiscence et à partir de notre expérience sensible.

Autrement dit, pour lui la seule réalitéest celle des Idées : c'est « le monde des Idées » qui constitue le modèle, l'archétype du monde d'apparence danslequel nous vivons.

Mais cette doctrine réaliste de l'Idée s'est peu à peu atténué dans l'évolution du rationalisme.Même les empiristes ont montré que l'idée ne pouvait avoir d'existence propre, qu'elle était simplement le fruit del'expérience empirique ou encore comme le dit Condillac la sensation transformée.

Enfin l'associationnisme confonddélibérément l'image et l'idée.

Nous ne pourrions en effet avoir dans l'esprit que le produit ou le résidu de nosperceptions auquel le mot donnerait une valeur générale.

Ainsi par l'intermédiaire du langage les images prendraientvaleur d'idées.

Il n'y aurait donc pas être les deux termes une différence de nature, mais une différence de degrédans l'élaboration.

Ce problème du rôle de l'image dans la pensée a soulevé toutes sortes de controverses, asuggéré toutes sortes d'hypothèses .Par exemple pour passer de l'image particulière à l'idée ainsi conçue, sommes-nous capables d'images génériques ? Pouvons-nous nous représenter sensoriellement par exemple un chien qui nesoit ni grand, ni petit, ni basset, ni lévrier ?Expérimentalement, on a tenté de montrer la possibilité d'une image générique en superposant sur une même plaquephotographique des prises de vue de différents membres d'une catégories.

Les traits communs se trouvent ainsirenforçés , les traits individuels estompés Un autre problème a a été remarquablement soulevé par les innéistes et les empiristes, celui de l'origine des idées,ce problème a au moins l'intérêt de se se préoccuper de savoir quelle correspondance existaient-ils entre les idéeset l'expérience, mais aussi les mécanismes de production des idées, autrement dit de se demander quelle facultéétait mobilisée pour produire des idées.

B Un problème : en ce qui concerne la question des origines des idées, peut-on toujours considérer uneidée comme une représentation intellectualisée, abstraites, ne correspondant pas à un mécanismesensori-moteur ? - nous avons soutenu que les idées étaient des représentations abstraites , intellectuelles ou intellectualisées. Elle ne correspond pas à un mécanisme sensori-moteur , mais à une définition, à un jugement , à un raisonnement. Elle est même toujours en fait jugement : l'objet représenté par l'idée est une connaissance et non plus seulement le produit d'un mécanisme psycho-physiologique.

En fait c'est assez renier un principe qui est à labase de l'origine des idées chez les empiristes : Locke dans son E ssai concernant l'entendement humain montre d'une part qu'une critique de l'innéismes est fondée parce que ce dernier est contraire à la méthode scientifique quinous impose de faire l'économie de toute hypothèse sur l'esprit des facultés.

En fait toutes nos idées proviennent del'expérience qui désigne à la fois la perception et les réflexions.

Donc il semble que les idées proviennent d'uneorigine sensori-motrice chez Locke, origine que nous mettions en doute au début de notre analyse.

Pourtant il s'agitbien de faire une distinction qui a son importance chez Locke, c'est la différence entre les idées simples et les idéescomplexes.

Les idées complexes répondent parfaitement somme toute à la définition de l'idée, puisque dansl'abstraction qu'elle propose, nous sommes capables de considérer les idées indépendamment de la représentation.Nous formons des idées complexes de substances concrètes en ajoutant des relations abstraites.

De la même manière, les idées ne sont pour Hume que des copies plus ou moins vives car plus ou éloignées de ces impressions et l'idée générale, abstraite, n'est que l'effet d'une association d'idée semblables plus simples auxquellescorrespondent des impressions.

Une autre question capitale pour étudier les rapports de l'image et de l'idée, c'est celle de la pensée sans images.

Siune telle pensée est possible, l'existence de l'idée distincte de l'image est par là même affirmée.

Descartes avaitconclu à la possibilité d'une telle forme de pensée.

Le chiliogone ou polygone régulier de mille côtés est clairement pensable sans être clairement imaginable.

Binet en procédant par expériences arrive au même conclusion queDescartes.

On peut toutefois remarquer que la pensée même abstraite utilise le mot.

Les images de mots, à la foisauditives et motrices, sont évidemment le support le plus habituel à la pensée par idées Idée et images chez Spinoza La séparation entre les images produites par l'imagination et les idées vraies composées d'idées simplescorrespondant selon Spinoza à l'exigence scientifique .Rappelez-vous dan son Traité de l'entendement , Spinoza entend bien montrer ce qui sépare les idées issues de l'entendement et celles issues de l'imagination, que ceuxsoient les idées forgées, les idées fictions, les idées douteuses et les idées fausses, on peut dire qu'elles font la partbelle à l'imagination : si l'idée vraie est composée d'idées simples et si la vraie science procède des causes auxeffets, on peut dire que l'imagination fonctionne exactement à l'inverse.

Pourtant c'est aussi grâce à l'imaginationque naît la possibilité des associations d'idées entre elles, les seules limites de l'imagination en font un mode deconnaissance inadéquate comme le montre l' Ethique. III La spécificité du symbole : entre idées et images A Différence et similitude du symbole et de l'idée Le symbole par rapport à l'idée qui est une représentation abstraite et générale, a pour fonction essentielle d'être. »

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