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L'oeuvre de Comte

Publié le 25/05/2012

Extrait du document

ŒUVRES PRINCIPALES :

 

COURS DE PHILOSOPHIE POSITIVE (6 vol.) (1830-1842)

 

TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DE GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE (1843)

 

TRAITÉ PHILOSOPHIQUE D’ASTRONOMIE POPULAIRE (1844)

 

DISCOURS SUR L’ESPRIT POSITIF (1844)

 

DISCOURS SUR L’ENSEMBLE DU POSITIVISME (1848)

 

SYSTÈME DE POLITIQUE POSITIVE OU TRAITÉ DE SOCIOLOGIE INSTITUANT LA RELIGION DE L’HUMANITÉ (4 vol.) (1851-1854)

 

CATÉCHISME POSITIVISTE OU SOMMAIRE EXPOSITION DE LA RELIGION UNIVERSELLE, EN ONZE ENTRETIENS SYSTÉMATIQUES ENTRE UNE FEMME ET UN PRÊTRE DE L’HUMANITÉ (1852)

 

APPEL AUX CONSERVATEURS (1855)

 

SYNTHÈSE SUBJECTIVE OU SYSTÈME UNIVERSEL DES CONCEPTIONS PROPRES A L’ÉTAT NORMAL DE L’HUMANITÉ (Ier vol. seul publié) (1856)

 

TESTAMENT D’AUGUSTE COMTE (accompagné de la CORRESPONDANCE avec Clotilde de Vaux) (1884)

« 18 tique positive avec lequel il commence de réaliser la seconde partie de l'œuvre (1851).

L'hostilité académique lui faisant perdre son poste d'exami­ nateur, il vit, modestement, des subsides de ses amis ; il publie de 1852 à 1854 les trots volumes suivants du Système de politique positive, en 1855 l'Appel aux conservateurs, en 1856 la Synthèse subjective.

Il meurt le 5 sep­ tembre 1857, laissant inachevé un Traité d'éducation universelle.

1.

L'UNITÉ DE L'ŒUVRE Selon Vigny, une grande vie, c'est «une pensée de la jeunesse, exécutée par l'âge mûr».

Peu de vies s'accomplissent autant dans l'œuvre, peu d'œuvres offrent une telle unité.

Il n'y a pas deux philosophies de Comte, une philosophie des sciences et une religion de l'Humanité, comme l'ont cru quelques disciples et tous ses adversaires.

Le dessein unique est de mettre un terme à la crise du monde moderne, telle qu'elle s'étale sous le regard de 1' observateur, aussi bien dans les sciences et dans leur enseignement que dans les mœurs et dans la politique.

Il faut trouver l'explication de l'absurdité et du désordre où s'égarent les meilleurs esprits.

Or rien ne peut être compris sans l'histoire ; l'histoire des sciences n'est pas séparable de celle de l'huma­ nité.

Considérer l'humanité dans l'ensemble de son développement intellec­ tuel et moral, telle est la tâche philosophique.

Elle sera encyclopédique, ou ne sera pas.

Ce terme, mal compris, ne signifie pas l'accumulation des résultats scientifiques, mais le cercle des connaissances dans leur nécessité rationnelle, la réflexion sur leur constitution et sur leur liaison, à l'opposé, donc, de cette «spécialisation dispersive» qui préside aux études universitaires et à cette recherche compartimentée qui détient la clé des carrières.

L'«esprit d'ensemble», le sens de la généralité, caractérisent l'entreprise philosophique.

Il ne conduit pas au scientisme, cette résorption de la sagesse dans la science, ni à un «positivisme» qui rejetterait toute préoccupation affective et morale, tout souci du sens, au nom des seuls «faits» établis par les sciences d'objet : l'organisation des sciences autour de celle dont J'objet propre est l'Humanité doit être instituée de façon à devenir accessible à toute intelligence.

La. »

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