L'ordre et le désordre

« L'etude de la notion de desordre par Bergson dans l'Evolution crgatrice (P.U.F.) se trouve aux pages 221 a 238.

Les 61eves pour- rout avec profit is compares a celle de ridee de neant (pages 274 298). Pour la conception de l'ordre chez Comte, on lira, dans la premiere partie du Cat4chisme positiviste, (Garner-Flammaxion) les troisieme et quatrieme entretiens.

Le Discours sur I'Esprit positif : (collection 10/18) constitue un bon moyen d'approche de la pensee d'Auguste Comte. Quant aux theories de Fourier, un volume rassemblant trois textes et intitule l'Ordre subversif (pant an printemps de 1972 chez Aubier-Montaigne, avec une preface de Rene Scherer) perniet de s'en faire une idee. Enfin Heidegger s'est interroge sur la notace de chaos dans son Nietzsche (traduction frangaise, GaLlimard, 1971, cf.

en particulier tome I, p.

273 sq.

et 436 sq.). Les deux notions d'ordre et de desordre, dans Leur oppo- sition naeme, nous sont familieres.

A vrai dire cette oppo- sition paralt !name alley de soi tart nous sommes habitues a sons-entendre le mot ordre des que nous parlous du desordre et inversement.

Ce faisant, nous sommes en quelque sorte sans cease renvoyes d'un terme au terme oppose sans jamais toutefois considerer l'opposition elle- meme.

Ainsi si Pon dit par exemple qu'une piece est en desordre ou qu'une secretaire a de l'ordre, qu'un parieur a touché le tierce dans le desordre ou' que les forces de l'ordre out disperse une manifestation, tout le" monde saisit Men le sens global de ces expressions.

Mais qu'il faille etudier precisement en elle-meme l'opposition ordre- desordre, voila qu'aussitot les nombreux sens des deux termes s'enchevetrent, et, loin de faire demarrer la reflexion semblent plutot lui faire obstacle.

En effet, de l'ordre comme simple injonction ou commandement a l'ordre comme loi on Men encore comme principe organisateur en passant par Pordre comme agencement, pour ne retenir que ces quelques sens du mot ordre (auxquels s'oppose- raient divers sens du mot desordre), it y a la un veritable foisonnement.

Ce qui apparait avec cette liste qui est pour- tant loin d'être exhaustive, c'est que certaines acceptions des termes ordre et desordre out une resonance philoso- phique tres nette.

Mais y a-t-il un rapport quelconque , entre les emplois philosophiques et les emplois les plus L'étude de la notion de désordre par Bergson dans YÊvolutio créatrice (P.U.F.) se trouve aux pages 221 à 238. Les élèves pour ront avec profit la comparer à celle de l'idée de néant (pages 274 à 298).

Pour la conception de l'ordre chez Comte, on lira, dans la première partie du Catéchisme positiviste, (Garnier-Flammari les troisième et quatrième entretiens. Le Discours préliminair sur VEsprit positif : (collection 10/18) constitue un bon moyen d'approche de la pensée d'Auguste Comte.

Quant aux théories de Fourier, un volume rassemblant trois textes et intitulé Y Ordre subversif (paru au printemps de 1972 chez Aubier-Montaigne, avec une préface de René Schérer) permet de s'en faire une idée.

Enfin Heidegger s'est interrogé sur la notion de chaos dans son Nietzsche (traduction française, Gallimard, 1971, cf. en particulier tome I, p.

273 sq. et 436 sq.).

Les deux notions d'ordre et de désordre, dans leur oppo- sition même, nous sont familières. A vrai dire cette oppo­ sition paraît même aller de soi tant nous sommes habitués à sous-entendre le mot ordre dès que nous parlons du désordre et inversement. Ce faisant, nous sommes en quelque sorte sans cesse renvoyés d'un terme au terme opposé sans jamais toutefois considérer l'opposition elle- même. Ainsi si Fon dit par exemple qu'une pièce est en désordre ou qu'une secrétaire a de l'ordre, qu'un parieur a touché le tiercé dans le désordre ou que les forces de l'ordre ont dispersé une manifestation, tout les monde saisit bien le sens global de ces expressions.

Mais qu'il faille étudier précisément en elle-même l'opposition ordre- désordre, voilà qu'aussitôt les nombreux sens des deux termes s'enchevêtrent, et, loin de faire démarrer la réflexion semblent plutôt lui faire obstacle. En effet, de l'ordre comme simple injonction ou commandement à l'ordre comme loi ou bien encore comme principe organisateur en passant par l'ordre comme agencement, pour ne retenir que ces quelques sens du mot ordre (auxquels s'oppose­ raient divers sens du mot désordre), il y a là un véritable foisonnement. Ce qui apparaît avec cette liste qui est pour­ tant loin d'être exhaustive, c'est que certaines acceptions des termes ordre et désordre ont une résonance philoso- phique très nette. Mais y a-t-il un rapport quelconque entre les emplois philosophicpes et les emplois les plus. »