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Métaphysique Livre 8

Publié le 05/01/2015

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EXPOSE METAPHYSIQUE D'ARISTOTE LIVRE IX (8, [1049b] 5-25)   INTRODUCTION Le livre dans lequel se trouve le texte : Livre Téta (8, [1049b] 5-25). C'est le livre qui traite de la puissance et de l'acte. C'est pourquoi ce passage se trouve dans ce livre. La problématique : pourquoi dit-on que l'acte est antérieur à la puissance et à tout principe de changement ? Alors que l'habitude nous fait penser que la puissance est ce qui est nécessaire pour passer à l'acte. Avant de commencer, il est bien de rappeler l'idée du « repère », parce qu'on ne peut pas déterminer l'antérieur et le postérieur sans repère. Pour la définition de l'antérieur et du postérieur, il faut revoir le Livre Delta 11, qui nous explique comment ce qui est antérieur ou postérieur se dit nécessairement en fonction d'un objet ou d'une personne. Dans ce passage, il y a 3 mots importants : acte, puissance et antérieur. Pour expliquer le mot acte et puissance → exemple du 1er repas à Tamié.   LECTURE DU TEXTE   ANALYSE : Le texte comporte 3 parties : 1) 1ère partie : Aristote présente le thème : l'acte est...

« Delta (majuscule), l'acte est donc antérieur à la puissance dans tous les cas. Aristote rappelle 2 définitions de la puissance active : - Principe de changement dans autre chose : une chose en puissance devient une autre chose en acte (oeuf → poule) - Principe de changement dans la même chose en tant qu'autre : une chose en puissance devient une autre chose mais en elle-même (ex : la croissance d'un enfant) Mais, dans ce texte, il veut parler de la puissance de tout principe : de mouvement, d'immobilité ou de repos car la nature est identique à la puissance (pourquoi ? Parce que la puissance et la nature pour Aristote sont « principes de mouvement dans la chose dans laquelle elles sont premièrement et par elles-mêmes ».

Quoique la nature ne demeure pas en autre chose, mais en elle-même (comme on a vu dans le Livre alpha) ; et la nature est encore le principe de repos mais non seulement celui de mouvement.

Donc, il faut comprendre la puissance non seulement comme le principe de mouvement mais encore celui d'immobilité. Aristote termine cette partie en disant que l'acte est antérieur à la puissance par 2 manières : par l'énoncé de la substance et par le temps. 2) 2ème partie : l'acte est antérieur à la puissance par logos (énoncé, en notion, en substance) Selon Aristote, on ne peut définir une chose que par une autre chose qui est antérieur à elle (ex : quand on voit un oeuf on ne sait pas de quel animal cet oeuf jusqu'au moment qu'on voit ses parents).

Donc, on peut dire qu'on ne peut définir la puissance que par son acte.

Aristote dit qu'il appelle visible ce qui peut être vu, bâtissable ce qui peut être bâti, etc.

La raison première donc est qu'il est capable d'agir ou être en acte.

Il est évident que la notion de puissance doit succéder celle de l'acte : il y a bien un passage à l'acte.

C'est pourquoi Aristote a souligné que la puissance est définie par l'acte, mais il ne peut pas définir l'acte par autre chose que la puissance. 3) 3ème partie : par le temps Comment l'acte est antérieur à la puissance par le temps ? C'est par cette manière : l'être en acte, identique par la forme, mais non par le nombre, est antérieur.

C'est-à-dire que (2 cas) : a) Si l'on se tient par l'identité spécifique, l'acte est antérieur à la puissance parce que l'être en acte précède. »

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