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N'y a t-il que l'homme qui ait une histoire ?

Publié le 02/12/2005

Extrait du document

histoire
Le second se fonde généralement sur une trace écrite pour comprendre l'événement lui-même. ·         Il y a donc un lien avéré entre histoire et homme. En effet, c'est l'homme qui étudie, mais c'est aussi lui qui relate, qui écrit, qui témoigne ainsi. L'homme et l'histoire sont étroitement liés. ·         Pourtant, nous sommes en droit de poser la question du sujet. Pourquoi ? Parce que si l'homme est le seul à faire usage de l'histoire, cela n'empêche nullement qu'il puisse étudier l'histoire d'autre chose que de lui-même. En d'autres termes, l'histoire couvre un domaine beaucoup plus étendu que la seule humanité. ·         Nous devrons donc analyser en quoi il est possible, ou non, de parler d'histoire alors que nous en parlons pas de l'homme. De plus, il faudra tenter de savoir si, même si l'histoire se différencie de l'homme, elle ne se rattache pas, nécessairement, à lui en dernier ressort.

 

 

L’homme a une histoire. Et avant son histoire, il a une préhistoire. Nous étudions tous cela dès les premières années de l’enseignement. Mais, dans le même temps, nous apprenons à appliquer le terme d’histoire à d’autres choses qu’a l’homme : la terre, les animaux, l’univers. Nous sommes alors en droit de nous demander si l’histoire n’est que de l‘homme ou si elle peut être de toute chose. N’y a-t-il, finalement, que l’homme qui ait une histoire ? Car en effet, ne voyons nous pas que l’homme st au centre même de ce que l’on nomme histoire ? Mais, dans le même temps, ne sommes-nous pas en mesure de parler de l’histoire de l’univers, ou de toute autre chose, sans y faire intervenir l’homme ? Si l’homme fait l’histoire, y est-il automatiquement intégré ?

histoire

« · Nous avons donc à faire à une histoire des choses différente de celle de l'homme.

Différente et séparée.

Que le soleil ait conscience ou non de son histoire n'est alors pas ce qui importe.

Ce quicompte, c'est que son histoire est la sienne.

Indépendante de celle de l'homme. · Aussi, on peut penser que si l'homme a une histoire, il n'est pas le seul, strictement parlant. D'autres choses ont des histoires, indépendamment de l'homme et de son étude même. · La seule chose qui pose problème est ce rapport à l'étude.

On peut, nous le confirmons, parler d'histoire lorsque l'on parle du soleil, de la Terre, ou encore des fourmis. · Cependant, l'histoire est une étude purement humaine, un produit artificiel de l'homme.

Autrement dit, si l'homme n'était pas là, il n'y aurait histoire de rien. 3.

Parce qu'il fait l'histoire, l'homme est-il le seul dont on puisse dire qu'il ait une histoire ? · Nous avons vu qu'il n'y avait pas d'histoire sans l'homme.

Pour autant, cela ne fait pas de l'homme le seul qui ait une histoire.

En effet, dès lors qu'il l'étudie, l'homme peut donner une histoire à toutechose/ · Le problème tiens dans l'origine de l'histoire.

C'est l'homme, indubitablement.

Il est nécessaire à toute histoire. · Sa nécessité dans l'histoire se traduit d'ailleurs par la référence temporelle.

En effet, nous avons jusqu'à maintenant constater que les histoires des minéraux, végétaux, animaux pouvaient fort biense passer de l'homme. · Pourtant, toute histoire forme une généalogie, ainsi qu'une frise du temps.

Or, le temps réfère toujours à l'homme.

Si l'homme à cinq milliard d'années, c'est parce que l'homme définit ces année parrapport à lui, à sa position sur Terre. · Tout à une histoire par rapport à la notre.

C'est notre histoire qui sert de référent à toute autre histoire.

C'est parce que nous posons le système de temporalité que nous intervenons dans toutehistoire. Conclusion. Nous avons vu que l'homme était à l'origine de toute histoire.

Pour autant, nous pouvons tout de même dire quel'homme n'est pas le seul à avoir une histoire.

Cependant, les histoires de toutes choses se référent à celle del'homme.

Il ne peut y avoir d'histoire sans l'homme.

Tout ce dont nous faisons l'histoire (univers, Terre, animaux, …)s'intègre finalement dans notre histoire.

C'est parce que cela intervient dans notre vécu que nous pouvons en fairel'histoire.

La ligne est donc très fine : on en peut parler d'histoire sans parler de l'homme, bien que l'on puisse avoirdes histoires de toutes choses.. »

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