Pascal a écrit : « Le moi est haïssable. » Vous semble-t-il que le « moi » de Pascal soit absent des Pensées ?
Publié le 14/04/2009
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C'est avant tout un sujet d'analyse auquel vous pourrez ajouter une partie explicative. Vous avez à faire l'analyse de cette idée du moi, puis à faire l'analyse (on pourrait dire aussi bien la description du moi que l'on trouve dans les Pensées pour comparer avec ce que vous aurez dit de la littérature personnelle. Vous pourrez enfin expliquer ce qu'il y a de personnel. Une œuvre littéraire peut être personnelle parce que l'écrivain y parle de lui et plus particulièrement de ce qui ne peut appartenir qu'à lui : événements précis, goûts, manies, — ou bien de ce qui lui est arrivé, de ce qu'il a éprouvé, pensé, etc., mais que beaucoup d'autres ont pu vivre, éprouver, penser comme lui.
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- “ Deux excès : exclure la raison, n'admettre que la raison" écrit Pascal dans ses Pensées
- Pascal écrit dans ses Pensées que « nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais ». Dans quelle mesure une telle affirmation vous permet-elle de rendre compte de votre lecture de La Vie heureuse, d’Oncle Vania, et du Chercheur d’or?
- Voltaire écrit dans ses Lettres philosophiques : « Il me paraît qu'en général l'esprit dans lequel Pascal écrivit ces Pensées était de montrer l'homme sous un jour odieux. Il s'acharne à nous peindre tous méchants et malheureux. Il écrit contre la nature humaine à peu près comme il écrit contre les jésuites. Il impute à l'essence de notre nature ce qui n'appartient qu'à certains hommes. Il dit éloquemment des injures au genre humain. » Expliquer et discuter ce jugement.
- Pascal écrit dans ses Pensées que « nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais ». Dans quelle mesure une telle affirmation vous permet-elle de rendre compte de votre lecture de La Vie heureuse, d'Oncle Vania, et du Chercheur d'or?
- Jean-Claude Tournand écrit : «Il a fallu que s'élaborent au moyen d'une longue expérience les règles de chaque genre, que les écrivains apprennent à en dominer les contraintes et à conquérir à travers elles l'art de communiquer leurs plus intimes pensées. L'idéal classique exige à la fois une idée suffisamment claire pour être totalement communicable, et un langage suffisamment précis pour communiquer cette idée et elle seule : l'idée ne doit pas échapper au langage, mais le langage do