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peine de mort

Publié le 23/01/2013

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La très faible utilisation qui était faite de la guillotine assurait à chaque exécution une bonne place dans les journaux. Chaque exécution, voire chaque réquisition de mort posait le débat sur la peine de mort (surtout après la démission de de Gaulle). En 1969, la majorité des Français s'affirmait contre la peine de mort, mais la tendance s'inversa avec l'augmentation de la criminalité et la très médiatisée prise d'otage de la maison centrale de Clairveaux. Elle amena G. Pompidou à faire exécuter Roger Botems, reconnu comme complice de meurtre, non comme auteur. La pratique voulait que le président ne refusât la grâce qu'aux affaires médiatisées et graciât quasi-systématiquement dans les autres cas, y compris des affaires sordides de doubles-meurtres, d'assassinats de personnes âgées, etc. De 39 % en 1969, le nombre de Français favorables à la peine de mort a grimpé à 56 % en 1976 puis 63 % en 1981. La France est connue pour être le dernier pays d'Europe occidentale et de la Communauté européenne à avoir aboli la peine de mort et à avoir procédé à une exécution. Cela ne s'explique pas par une sorte d'« exception française « mais par le fait que, de la guerre d'Algérie à 1981,l'assemblée et l'Elysée ont été occupées de manière ininterrompue par la droite ou le centre-droit. La gauche a très vite inscrit l'abolition de la peine de mort d...


« Le 16 mars 1981, en pleine campagne électorale pour les élections présidentielles, François Mitterrand déclare clairement qu'il est contre la peine de mort.

Il est élu Président de la République le 10 mai. Le 25 mai, François Mitterrand gracie Philippe Maurice, il est le dernier condamné à mort gracié. Le 26 août, le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort. Le 17 septembre, Robert Badinter présente le projet de loi à l'Assemblée nationale, il est voté le 18 septembre par 369 voix pour, 113 contre (487 votants, 482 suffrages exprimés). Le 30 septembre, plusieurs amendements du Sénat sont rejetés.

Après l'Assemblée nationale, la loi est officiellement adoptée par les sénateurs par 161 voix pour, 126 contre (288 votants, 287 suffrages exprimés). Le 9 octobre, la loi est promulguée.

La France est l'un des derniers pays d'Europe occidentale De 1984 à 1995, 27 propositions de loi visant à rétablir la peine de mort sont déposées au Parlement En 1986, fait notable pour une loi simple, Robert Badinter revêt le tiré à part de la Loi du 9 octobre 1981 du Grand sceau de France. Robert Badinter Son combat pour l'abolition de la peine de mort commence véritablement après l'exécution de Roger Bontems le 28 novembre 1972.

Pour comprendre l'importance de cette exécution pour Robert Badinter, il faut expliquer les faits qui ont conduit Roger Bontems à la guillotine. Bontems était le complice de Claude Buffet durant la prise d'otage d'un surveillant et d'une infirmière à la centrale de Clairvaux.

Durant l'assaut, Buffet égorgea le surveillant et l'infirmière.

Il a bien été reconnu durant le procès que c'était Buffet qui avait commis les deux meurtres, mais Bontems aurait néanmoins tenu les victimes pendant que Buffet les égorgeait.

Les jurés décidèrent de les condamner tous les deux à la peine de mort.

Le fait d'être condamné à mort, pour une personne qui n'avait pas tué, révolta Robert Badinter.

C'est principalement pour cette raison qu'il accepta de défendre Patrick Henry.

Durant le mois de janvier 1976, Philippe Bertrand âgé de huit ans fut enlevé.

Quelques jours plus tard, Patrick Henry fut interpellé par la police.

Il désigna lui- même le dessous de son lit où se trouvait le petit Philippe, mort, dans une couverture.

Ce qui révolta le plus la population française fut le comportement de Henry durant l'enquête avant son interpellation définitive.

Quelques jours. »

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