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Penser la mort ?

Publié le 10/08/2014

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Néanmoins, ce contenu de la mort demeure encore opa­que. La mort du prochain, c'est infiniment plus que la mort objective et médicale. Mais ce n'est pas tout à fait ma mort que j'atteins ici. Ne pouvons-nous penser notre finitude de manière plus radicale, dans la mort en première personne ? Nous allons tenter d'envisager une pensée de la mort parvenant, au sein même de la conscience, à un noyau « plein «, « dense « ou réel, coextensif à notre propre intimité subjective. La pensée de la mort (subjective) a-t-elle, vérita­blement, un objet ? La mort atteinte empiriquement, comme objet pur (premier niveau) relève d'une analyse trop générale pour nous satisfaire. La mort du prochain nous renvoie déjà davantage à un mystère. Comment le problème va-t-il se poser du point de vue de la subjectivité pure ? Nous avons été, jusqu'ici, confrontés, à une suite d'antinomies, comme si mort et pensée se repoussaient l'une l'autre. Ce sont ces antinomies qu'il faut résoudre.

« L'homme et le monde La question et le problème qui lui est lié, pour classiques qu'ils soient, exigent, néanmoins, une conceptualisation précise, si vous voulez traiter le sujet et non point partir dans des considérations vagues et beaucoup trop générales.

Comme d'habitude, l'écueil majeur, c'est le hors-sujet! • Définissez les termes de l'intitulé.

• Pensée (latin pensare peser), plusieurs acceptions : activité proprement intellectuelle ou rationnelle de l'homme, de l'esprit humain; réflexion, méditation.

• Mort: biologique = décès ( « mort en troisième personne ») ; -envisagée sous l'angle psychologique et individuel: struc­ ture finie et limitée de l'individualité («mort en première personne»).

• Objet (latin objectum, participe passé de objicere, jeter devant) : pris substantivement, l'objet désigne ce qui se présente à une fonction de connaissance, intellectuelle ou sensible; ce qui est pensé ou représenté, en tant que distinct de l'acte par lequel le sujet pense ; ce qui constitue la base d'une expérience.

• Le sens du sujet est donc le suivant : l'activité ration­ nelle de l'homme et la méditation, lorsqu'elles portent sur la structure de notre finitude, ont-elles un contenu réel, consti­ tuant la base d'une expérience possible? • Le problème posé par le sujet est celui de savoir si la pensée de la mort et celle de la vie sont exclusives ou complémentaires.

Dans ce dernier cas, la pensée de la mort porte nécessairement sur un objet (indissolublement lié à la vie).

• Quel plan choisir ? Le plan dialectique, par thèse, antithèse et synthèse est ici possible.

Voici ce plan, bien que Il. »

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