Peut-on atteindre le bonheur seul ? (Bonheur et Solitude)

« Le bonheur est momentané, il faut sans cesse chercher à le reconquérir, c’est une quête éternelle qui ne dépendpas toujours de nous. « Vouloir le bonheur, c’est déjà le bonheur », il faut viser le bonheur, le vouloir et essayer de l’atteindre.

Cependantle bonheur ne se commande pas, c’est une quête, une recherche perpétuelle d’un état vers lequel on tend.

Nous nepouvons être tout le temps heureux, le bonheur ne dépend pas toujours de nous, mais aussi des autres qui nousentourent.

Il y a des choses qui nous échappent et sur lesquelles nous n’avons aucune prise (guerre, chômage,catastrophe naturelle…).

On ne peut pas décider d’être heureux, le bonheur ne dépend pas toujours de nous, il nesuffit pas de vouloir être heureux pour être heureux.

Le sentiment d’être heureux ne se commande pas.

Si nous nepouvons décider du bonheur c’est qu’il est plus ou moins déterminé par autrui.

On peut se fixer le bonheur commeobjectif à atteindre, mais celui-ci dépend de trop de circonstance que nous ne maîtrisons pas.

Le bonheur n’est pasun état permanent, ce qui fait qu’on est heureux, c’est que dans la vie il y a des joies, peines, moments de bonheur,douleurs.

On ne peut échapper à certaines peines.

La vie est faite de haut et de bas, en cela c’est une quête.

Oncherche à être heureux, le bonheur est un horizon que nous n’atteindrons jamais totalement, c’est un processus, onest toujours plus ou moins heureux, avec des bas, qui font que les hauts sont heureux.

On traverse la vie enessayant d’être le plus heureux possible, grâce aux autres, grâce à nous, à des buts que l’on essaye d’atteindre.

Lebonheur est une recherche perpétuelle d’être bien, heureux, en cela le bonheur est une quête.

Mais cette quêtepeut-elle se trouver dans la solitude ? Le bonheur peut-on le trouver seul, sans avoir besoin de l’autre ? « Aristote voit dans l’homme un animal politique oucivique ne pouvant être heureux dans la solitude ».

Si on dit que l’on est heureux de vivre dans la solitude celasignifie qu’on peut se passer d’autrui.

On peut penser que l’homme peut trouver une certaine forme de bonheur seul,il est vrai que s’isoler de temps en temps peut nous apporter une satisfaction que l’on veut atteindre par moment.Par exemple de rester seul au calme pour réfléchir sur soi même, faire une grasse matinée au lieu d’aller à sesobligations professionnelles.

Ce sont des petits bonheurs que l’on réalise seul sans avoir besoin de l’autre.

On peutse sentir heureux seul en faisant ce dont on a envie, ce sont des petits plaisirs solitaire qui satisfont nos besoins etnous procure une sensation de bonheur.

On peut aussi entrer dans un isolement durable, cela signifie que l’on nes’ouvre plus au monde extérieur, donc aux autres.

De ce fait, on n’est plus capable de savoir qui on est réellement,on ne peut plus se comparer et s’évaluer par rapport à l’autre, on ne peut plus échanger.

Le bonheur passe doncpeut-être par la rencontre avec l’autre. Le bonheur est un chemin, une quête qui passe par la rencontre avec l’autre.

Les hommes ont besoins pour seréaliser d’aller à la rencontre de l’autre, de la société afin d’échanger sur leur passion, avoir des points communs,l’autre est notre miroir, on ne peut pas avoir de jugement personnel sans le reflet que l’autre nous renvoi sur nousmême.

Le bonheur est subjectif mais il se partage avec l’autre.

Depuis notre naissance, on vit des rencontres (notremère, père, frères, sœurs, familles) puis la rencontre avec tout les autres.

Ces premières rencontrent nous amènesune sorte de bonheur.

Il faut être ouvert aux rencontrent, le bonheur passe par ce chemin, il faut chercher à allervers l’autre.

Sans l’autre, on est quoi ? Pas grand-chose surement, c’est l’autre qui permet de se découvrir soit, dese comparer, de s’évaluer.

Nous apprenons dès notre plus jeune âge à vivre en groupe, par exemple nouscommençons par aller à la crèche, ensuite à l’école puis tout au long de notre vie nous évoluons en communauté.C’est pourquoi, l’échange, la communication avec l’autre nous est indispensable.

C’est une valeur essentielle à notreexistence, elle nous a été transmise naturellement par le fonctionnement de notre société.

On peut constaterqu’aujourd’hui, on ne valorise pas assez les rapports avec l’autre, les différences font peur, les préjugés sont de plusen plus présents.

Ceci sont des obstacles aux rencontrent, ils les rendent plus difficile. Le bonheur étant subjectif et relatif, chaque personne va le ressentir et le rechercher différemment.

Ce n’est pas encherchant qu’on trouvera le bonheur, ce raisonnement n’est pas assez juste.

La connaissance de soi-même est lapremière étape vers le bonheur mais celle-ci ne suffit pas, le vrai bonheur se partage peut être avec l’autre.

Nouspensons que le bonheur est présent dans notre vie quotidienne, on n’arrive peut-être pas à le percevoir à chaquefois qu’il s’offre à nous.

On passe malheureusement trop souvent à côté du bonheur que l’on recherche car noussommes dans une société qui nous pousse à la consommation, et que celle-ci veut nous faire croire que le bonheurse trouve à travers des biens matériels.

Cependant il s’agit d’une fausse idée du bonheur, ce n’est pas avec tous ceque l’on possède que l’on peut trouver le bonheur (par exemple une grande maison, belle voiture…), tout ceci n’estqu’apparence au bonheur.

Nous pensons que le bonheur passe par la rencontre avec l’autre.

Prenons un exemple, lefait de rencontrer une personne à un moment inattendue, peut permettre de trouver une forme de bonheur en ladécouvrant et en partageant avec elle.

Nous éprouvons le besoin de sentir que les gens s’intéressent à nous etvice-versa.

Notre vie est remplie d’objectifs qui nous permettent d’avancer mais le fait de les atteindre ne nousapportera pas forcement le bonheur.

Nous ne sommes jamais satisfait de ce que l’on atteint, on a toujours le désirde réussir et d’obtenir plus.. »