Peut-on parler de bonheur d'une communauté ?
Publié le 04/08/2005
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On pense souvent que le bonheur se résume à une affaire purement personnelle, qu'il serait la pure adéquation de la réalité et de nos aspirations, et qu'il ne regarderait en autrui ou la société. A partir du moment où autrui ou toute instance politique dicterait nos actions, le bonheur ne serait plus possible, puisqu'on déciderait de notre bonheur à notre place, on ne serait plus libres mais contraint d'adopter certaines attitudes. Mais d'un autre point de vue, le bonheur entièrement privé n'est-il pas un bonheur solitaire, n'est-ce pas antinomique de vouloir être heureux sans les autres ? En somme quelle dose d'ingérence d'autrui doit-on ou peut-on accepter pour pleinement s'accomplir soi-même ?
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