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Pourquoi avoir une histoire est-il un privilège pour l'humanité?

Publié le 16/06/2005

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histoire

         Lorsque nous lisons ce passage de Schopenhauer, nous pouvons comprendre ce que signifie le songe de l'humanité : 'histoire est de l'homme ou par l'homme. Toute histoire concerne l'homme, directement ou non. ·         Aussi, nous pouvons dire que tout peut avoir une histoire, mais que le privilège de l'homme est de pouvoir le déterminer. Le rapport entre l'homme est l'histoire est donc nécessaire.   2.      Comment réagit l'homme face à son histoire ? ·         Mais l'homme, en plus d'être le seul être a pouvoir concevoir l'existence d'une histoire, pour lui-même ou pour toute autre chose, est aussi le seul à l'étudier, à l'analyser. ·         L'histoire est en effet une discipline d'étude humaine. L'humanité est seule à pouvoir se retourner sur son passé pour en faire l'histoire.

Analyse. ·         Lorsque nous parlons, comme c’est ici le cas, de l’histoire, nous devons faire une distinction définitionnelle : o   L’histoire, dans un premier temps, est l’ensemble des événements connus ou vécus par l’homme. C’est une succession de faits passés, et recensés par l’humanité. o   Mais l’histoire, c’est aussi l’étude de ces faits. En plus d’être racontée, l’histoire est analysée, étudiée par l’homme .Elle est considérée par certains comme une science, bien qu’elle ne puisse avoir les attributs de cette dernière. ·         Ainsi, l’histoire est une succession de faits connus et, dans le même temps, leur étude. Il y a dans cette double définition un lien exclusif déjà visible entre l’humanité et l’histoire. ·         Nous devrons donc, dans notre analyse, prêter attention au fait que l’histoire se donne immédiatement en rapport avec l’homme. Cela ne signifie pas que rien n’a d’histoire si ce n’est l’homme. ·         En effet, nous pouvons parler d’histoire des animaux, de la Terre, de nombre de choses qui n’ont rien à voir avec l’homme. Il faudra donc définir en quoi consiste le privilège de l’humanité avec l’histoire, tout en prenant ces éléments en compte. ·         Ainsi, nous devrons avoir le problème de la relation de l’homme à l’histoire, bien entendu, mais aussi de ce que peut être ce privilège .Car nous sommes aussi en droit de nous demander si l’humanité gagne vraiment quelque chose à avoir une histoire. Problématisation. L’homme a une histoire. Nous avons la possibilité de nous y référer, de l’étudier, de la connaître. Et dans, le même temps, nous l’écrivons. L’homme à une considération d’estime envers son histoire. C’est un privilège pour lu d’avoir une histoire Mais pourquoi ? Pourquoi avoir une histoire est-il un privilège pour l’humanité ? Tout d’abord, est-ce parce que l’on ne peut parler d’histoire hors de l’humanité ? Ou est-ce parce que l’homme peut étudier, apprendre de son histoire ? Mais y a-t-il privilège à avoir une histoire ?

 

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« « [L'histoire] n'est que l'image et l'acte de la raison.», Hegel. • Pour Hegel, l'histoire humaine est un processus rationnel dont ilest possible de donner une vision systématique.

Ainsi, chaquepeuple exprime une étape du déploiement de l'Esprit du monde,dans un vaste mouvement qui va de l'Est (Babylone, La Grèceantique) à l'Ouest (l'Europe moderne).

Ce processus estdialectique: de la rencontre et de la confrontation entre lescultures adviennent de nouvelles cultures qui dépassent lesoppositions de l'époque précédente.

C'est un processustéléologique (c'est-à-dire orienté vers un but) qui mène, selonHegel, à la prise de conscience de soi de l'Esprit du monde.• Le travail de l'historien-philosophe, c'est donc, pour Hegel, lasaisie des processus rationnels à l'oeuvre dans l'histoire del'humanité, en insérant tous les événements dans un processuscensé être nécessaire et ordonné par une fin prédéterminée. « Si l'on veut assigner à l'art un but final, ce ne peut être que celuide révéler la vérité, de représenter de façon concrète et figuréece qui s'agite dans l'âme humaine.

Ce but lui est commun avecl'histoire, la religion, etc.

» Hegel, Esthétique . · L'analyse de l'histoire permet de dégager une compréhension, une évolution (éventuelle) de l'humanité.

Lorsque Hegel nous dit qu'il s'agit de l'acte de la raison, son image, il entend que l'histoireest construction humaine. · Encore une fois, l'homme seul y apte.

L'humanité a aussi ce privilège d'user de l'histoire pour son profit, pour elle-même. 3.

Quel privilège a-t-il finalement ? · Nous avons donc pu voir que l'humanité avait, par l'histoire, le privilège d'être al seule à pouvoir la concevoir, l'histoire lui est propre ; mais qu'en plus de cela, l'homme pouvait tirer une expérience del'histoire, en l'étudiant et en l'analysant. · Mais s'agit-il là de privilèges, à proprement parler.

Après tout, malgré la connaissance de l'histoire, l'homme semble répéter ce que l'histoire à déjà connu.

On n'est pas vraiment certain de le voiravancer. · Et pourtant, on ne peut nier que l'histoire est propre à l'humanité, en ce qu'elle seule la conçoit et peut en tirer des conséquences.

Même si le cheminement est lent, trois pas en avant, et deux pas enarrière, l'humanité parvient à s'élever par l'histoire. « On peut envisager l'histoire de l'espèce humaine en gros commela réalisation d'un plan caché de la nature pour produire uneconstitution politique parfaite sur le plan intérieur, et, en fonctionde ce but à atteindre, également parfaite sur le plan extérieur.

»Kant, Idée d'une histoire universelle . · Kant voit dans l'histoire le plan caché de la nature pour l'homme.

En cela, il y a un privilège incomparable pourl'humanité : arriver, grâce à l'histoire, à sa fin. Emmanuel Kant (1724-1804), philosophe allemand, est célèbre dans l'histoirede la philosophie pour avoir tenté une synthèse entre l'idéalisme et leréalisme.

Certes, la connaissance, pour l'homme, est possible, mais elle estlimitée.

Tel est le sens général de la Critique de la raison pure, dont il publie lapremière édition en 1781, première des trois Critiques qui assureront sa gloire,et qui lui feront traiter la question de la morale (Critique de la raison pratique,1788) et la question du beau (Critique de la faculté de juger, 1791). A côté de ces oeuvres monumentales, Kant rédige plusieurs opuscules.

Ainsi,en 1784, une Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitiquequi répond à une demande exprimée dans un journal littéraire : « Une idée chère au professeur Kant, c'est que le but final de l'espèce humaine est la réalisation de la constitutionpolitique la plus parfaite et il souhaite qu'un historien philosophe veuille bien entreprendre une histoire de l'humanitéconçue sous ce point de vue, qui. »

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