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Quels peuvent être l'objet et la raison d'être de la philosophie à notre époque que l'on dit caractérisée par le développement du savoir scientifique ?

Publié le 27/02/2008

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xxx ?

• Philosophie(s) et science(s)  Pendant longtemps ces rapports n'ont pas fait problème en ce sens qu'il y avait assimilation de la philosophie au travail d'un savoir universel.  Cf. Descartes, « Principes «, Préface :  « Toute la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la Métaphysique et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences «.  Le savoir scientifique faisait partie de la philosophie.  • Mais sous la pression des questions issues de la « dissidence « des sciences, la philosophie a été contrainte à remettre son contenu en jeu.  • Son objet serait-il alors les « terrains « que les disciplines scientifiques n'ont pas encore occupés de façon assurée ?  (On s'expliquerait ainsi (?) que, ne pouvant plus rivaliser avec les scientifiques dans l'investigation de « la Nature «, bon nombre de philosophes se « mobilisent « pour mettre en cause la « scientificité « des « sciences humaines « afin de se réserver un domaine « L'Homme «).

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« meilleure connaissance de l'objet.

Descartes montrera, dans le célèbre exemple du morceau de cire, comment la cire, d'abord dure, froide, etc.

n'a plus, une fois fondue, toutes les qualitésque l'évidence sensible lui attribuait au départ.

Autrement dit, pour savoir cequ'est la cire, il ne suffit pas de la voir, de la toucher, etc., il faut aussi laconcevoir.

Car ce que les choses donnent à voir d'elles-mêmes, n'est biensouvent qu'apparence, qualité sensible, mais non propriété constitutive del'objet (cf.

Descartes, Méditations métaphysiques , II).

Ce rationaliste n'est qu'un exemple parmi ceux qui tentent d'établir de manière intelligible desconnaissances scientifiques.

On verra alors, à travers différents auteurs pourla plupart épistémologues, les manières possibles de rendre compte d'unethéorie scientifique, c'est-à-dire la confirmer ou la réfuter.

Aussi, est-illégitime de voir la philosophie s'immiscer dans les discussions scientifiques ? I.

Les remous de la causalité a.

L'expérience nous présente des phénomènes qui se répètent selon les mêmes lois.

Ainsi la répétition des expériences tend à nous faire croire qu'il ya, entre les faits, les événements, les phénomènes, des relations de cause àeffet.

Mais aux yeux de l'empiriste D.

Hume , la répétition constatée ne suffit pas à établir de façon indiscutable l'existence des lois causales dans la nature.

Avec lui, la connaissance scientifiquese voit reléguait au rang de simple croyance : « Le soleil ne se lèvera pas demain, cette proposition n'est pas moinsintelligible et n'implique pas plus contradiction que l'affirmation : il se lèvera » ( Enquête sur l'entendement humain , section IV).

Dès lors, à force de constater que le soleil se lève, on en vient à se forger la croyance selon laquelle ilest nécessaire qu'il se lève.

Mais cela n'a rien, selon Hume, d'une connaissance scientifique inébranlable. Le soleil se lèvera-t-il demain ? Bien sûr que oui serions-nous tentés derépondre, sauf extravagance.

Pourtant, qu'est-ce qui nous permet de fondercette affirmation ? Pas autre chose que l'habitude : nous avons toujours vu lesoleil se lever et après notre mort, nous supposons qu'il continuera à poindreà l'horizon.

Or, d'une habitude (nous avons toujours vu…), pouvons-nous àbon droit tirer une loi et une certitude ? Hume n'est pas fou, il se doute bienque le soleil va continuer à se lever mais son raisonnement marque les limitesde ce que nous pouvons apprendre par l'expérience et par l'induction (aller dusingulier au général).

Quand nous voulons comprendre un phénomène, nousnous fions toujours à nos inductions.

Nous voyons de la fumée s'éleverderrière une colline et nous en induisons alors qu'il y a un feu que nous nepercevons pourtant pas.

Nous relions un phénomène à un autre et cette miseen relation naît d'une répétition d'expériences qui nous fait dire ensuite sousforme de loi : « il n'y a pas de fumée sans feu ».

Cependant, il n'y a aucuneliaison nécessaire entre eux.

Il faut donc distinguer les vérités de fait et lesvérités de raison.

Les premières sont contingentes et relèvent del'expérience, ce sont des conjonctions de phénomènes (A et B).

Les secondessont nécessaires et renvoient à une logique de connexion (A donc B).

Quoique l'on puisse invoquer : conviction intime, habitude, autorité de l'astronome ou vraisemblance, le fait que le soleil ne se lève pas demain est possible bien qu'improbable, et c'est pourquoi « noustenterions donc en vain d'en démontrer la fausseté ».

En revanche, les vérités de raison sont toutes nécessaires(hier, aujourd'hui et demain) parce que leur contraire implique contradiction.

Par exemple, il serait contradictoire etdonc impensable que la partie soit plus grande que le tout.

Dans ces conditions, ce que l'on démontre enmathématique ou en géométrie a un coefficient de certitude absolu, tandis que ce que l'on démontre en physique etdans les sciences expérimentales en général, à partir de nos inductions, n'a pas le même degré de certitude.

Il nes'agit surtout pas pour Hume d'invalider la science, ni d'affirmer sa totale relativité, mais de noter que nosdéductions ne sont que des inductions dans le cadre expérimental.

Tirer une loi à partir d'une série de phénomènesqui présentent seulement des conjonctions régulières, pour nous qui cherchons à les comprendre, n'implique pasqu'ils aient des liaisons nécessaires. b. Kant répondra à Hume en montrant que le concept de cause doit comprendre en lui-même l'idée de liaison nécessaire entre cause et effet.

Selon lui, la théorie de Hume ne répond pas à cette exigence.

Une telle idée decause ne peut selon Kant être tirée de l'expérience, d'où son affirmation qu'il existe des connaissances a priori , c'est-à-dire entièrement et uniquement produites par la raison.

Pour Kant, ces connaissances sont les conditions depossibilité de toute expérience.

Car on ne pourrait rien connaître sans que le sensible (un phénomène) soit relié auxconcepts de notre entendement (catégories).

Les catégories structurent le divers des données extérieures.

Par. »

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