Resumé Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes - Publié en 1755 En octobre 1749, Rousseau se rend à la prison de Vincennes pour visiter Diderot, et découvre dans le journal Le Mercure de France le sujet d'un concours organisé par l'Académie de Dijon : « Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les moeurs. « Rousseau y participe et remporte le prix, en opposant la nature à la culture, la vertu et la civilisation ; alors que les encyclopédistes considèrent que le progrès des sciences et des arts conduit l'humanité au bonheur. La thèse, en deux parties, défendue par Rousseau est l'antagonisme entre la civilisation et la vertu, basée sur des exemples historiques tel que la corruption à Rome et à Constantinople, en opposition à la pureté de Sparte. Rousseau soutient que les sciences et les arts sont responsables de l'amollissement des hommes, de l'hypocrisie mondaine et de la décadence des moeurs. La seconde partie se fonde sur la raison pour affirmer la vanité des connaissances, l'inutilité des philosophes, la nocivité du luxe et les risques de toute éducation enseignant autre chose que la vertu. En 1753, l'Académie de Dijon propose un nouveau sujet de concours : « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle. « Rousseau est convaincu que « la première source du mal est l'inégalité «, l'homme est naturellement bon et c'est avec la société qu'apparaît le mal. Le Discours de Jean Jacques Rousseau, comportera aussi deux parties essentielles. Rousseau cherche à expliquer les causes fondamentales des inégalités sociales, inégalités à la fois politiques et économiques. Ces inégalités prirent naissance dès l'instant que l'homme a accepté de vivre avec les autres " L'homme est né bon mais c'est la société qui le corrompt ". La socialisation des hommes porte en elle le conflit. - Dans la première partie il est question de l'homme à l'état de nature, antérieur à l'institution de la société, c'est- à- dire un état dans lequel ce dernier ne vivait pas encore avec les autres, stade de bonheur et d'équilibre qui sert de référence. - Dans la deuxième partie du Discours Rousseau étudie le moment où apparaît le mal, c'est- à- dire l'inégalité engendrée par la propriété : l'homme est dénaturé par la société qui n'est qu'un pacte d'association au profit des riches. À ce pacte illégitime Rousseau propose de substituer un « vrai contrat « au terme duquel le peuple pourra exercer directement sa souveraineté. Première partie : L'homme à l'état de pure nature A l'origine, l'homme vivait seul ; il n'avait des contacts avec personne d'autres ...