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Ribot (Psychologie allemande contemp. p. IX) donne pour objet à la psychologie « les phénomènes nerveux accompagnés de conscience ». Est-ce une conception acceptable et du fait psychique et de la conscience ?

Publié le 15/09/2014

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conscience

b) De plus et surtout l'hypothèse épiphénoméniste est indéfendable.

1° On ne peut pas identifier fait psychique et fait nerveux quand on a pris la précaution de préciser la nature de l'un et de l'autre : un raison­nement, un désir, une décision diffèrent essentiellement des modifications physico-chimiques dont les neurones sont le siège.

On ne peut pas non plus réduire la psychologie à l'étude de la conscience; les faits psychiques inconscients, généralement admis par les psychologues modernes, entrent dans son objet.

 

La conscience, enfin, n'est pas le simple accompagnement de phéno­mènes nerveux : souvent, en effet, elle précède et provoque d'importantes modifications organiques et par conséquent nerveuses : qu'on songe à l'émotion qui nous secoue quand nous devenons conscient d'un grave danger.

conscience

« l'SYCHULU1H.t: cience, elle doit remonter jusqu'à la réalité véritable que ce feu follet révèle, c'est-à-dire jusqu'au fait nerveux.

D'autre part, le psychologue n'est pas un neurologue et ne s'intéresse pas au fait nerveux pour lui­ même; il ne l'étudie qu'en tant que support du fait psychique.

C'est donc bien, dans l'hypothèse épiphénoméniste, « les phénomènes nerveux accom­ pagnés de conscience '' qui constituent l'objet propre de la psychologie.

B.

Discussion.

- a) !llême dans l'hypothèse épiphénoméniste, il n'est pas vrai de définir la psychologie la science des phénomènes nerveux accompagnés de conscience, car ce que le psychologue prétend expliquer, ce sont les faits de conscience eux-mêmes et non les faits nerveux qui relèvent dn neurologue.

On pourrait dire seulement que la psychologie a pour objet : les faits de conscience qui accompagnent certains phéno­ mènes nerveux; ou plutôt, les faits de conscience n'étant par hypothèse que des épiphénomènes de phénomènes nerveux : les faits de conscience.

b) De plus et surtout l'hypothèse épiphénoméniste est indéfendable.

1° On ne peut pas identifier fait psychique et fait nerveux quand on a pris la précaution de préciser la nature de l'un et de l'autre : un raison­ nement, un désir, une décision diffèrent essentiellement des modifications physico-chimiques dont les neurones sont le siège.

2° On ne peut pas non plus réduire la psychologie à l'étude de la conscience; les faits psychiques inconscients, généralement admis par les psychologues modernes, entrent dans son objet.

3° La conscience, enfin, n'est pas le simple accompagnement de phéno­ mènes nerveux : souvent, en effet, elle précède et provoque d'importantes modifications organiques et par conséquent nerveuses : qu'on songe à l'émotion qui nous secoue quand nous devenons conscient d'un grave danger.

CoNCLUSION.

- :'\ous revenons donc à la dualité du fait physique et du fait nerveux, mais, par là même, nous nous exposons aux difficultés inso­ lubles de l'action de l'un sur l'autre.

Aussi, après avo-ir rejeté l'identifi­ cation affirmée par RrnoT, proposerons-nous une conception qui unifie sans les confondre les deux principes constitutifs de l'homme, l'esprit et la matière : la théorie hylémorphique.

L'homme ne constitue qu'une subs­ tance formée de deux principes qn 'on retrouve au fond de toutes les \!Ctivités de l'homme; la biologie a pour objet l'activité matérielle dirigée par l'esprit; la psychologie, l'activité spirituelle, dont les pénomènes organiques sont comme le support.

Mais l'attention du psychologue se porte sur le côté spirituel des faits étudiés et non sur leur accompagne­ ment organique.

PLAN DÉVELOPPÉ La ·communication des consciences.

JNTHODUCTION.

I.

Actualité du sujet.

existentialiste, mettent (l1ontpellier, sept.

1917, Sciences expérim.) Toutes les philosophies actuelles et de tendance à une place centrale ce grand problème, mal isolé. »

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