Rousseau: Sagesse et bonheur
Publié le 27/02/2008
Extrait du document

Éléments de l’introduction :
- Rousseau aborde les thèmes du bonheur et de la sagesse.
- Il répond au problème suivant : qu’est-ce que le bonheur et comment y parvenir ?
- Il défend la thèse selon laquelle le bonheur réside dans l’égalité de nos facultés et de nos désirs. La sagesse qui y conduit consiste à régler le niveau ou la quantité de nos désirs sur celui de nos facultés, ou l’inverse, afin que celles-ci soient toujours en oeuvre.
- (Plan du texte) L’argumentation s’articule en deux moments : le premier a pour fonction d’établir une définition du bonheur. Le second est l’examen d’hypothèses concernant la manière d’accéder à ce bonheur.

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Nous comprenons alors pourquoi Rousseau identifiait la sagesse humaine à la route vers le vrai bonheur.
Eneffet, les deux premières hypothèses n'excluent pas le bonheur : l'égalité peut par ces deux voies êtreatteintes.
Seulement rien ne le garantit.
La solution de Rousseau est la plus prudente, prend le moins de risquede rater l'égalité.
C'est en ce sens qu'elle peut être dite la solution la plus sage.
Éléments de conclusion :
La conclusion doit montrer l'intérêt de la solution que l'auteur apporte au problème qu'il a lui-même soulevé :dans notre cas, le trait le plus intéressant est l'entrée de la sagesse comme solution au problème d'un accèsau bonheur.
Elle consiste à la fois en une forme de prudence et en l'appréciation du juste milieu, au sens oùelle refuse les deux premières solutions qui constituaient des solutions extrêmes.
Elle est donc très proche dela sagesse aristotélicienne, caractérisée également par la mesure et la prudence.
ROUSSEAU (Jean-Jacques). Né à Genève en 1712, mort à Ermenonville en 1778. Il n'est pas dans notre propos de résumer la vie de Rousseau, sou séjour aux Charmettes chez Mme de Warens,à Montmorency chez Mme d'Épinay, ses travaux de musique, sa persécution par les catholiques comme par lesprotestants, son voyage en Angleterre après sa fuite de Suisse ou l'hospitalité du marquis de Girardin àErmenonville.
Non plus que la mise à l'Assistance Publique des cinq enfants qu'il eut de Thérèse Levasseur, ousa brouille avec Grimm et Diderot.
Jean-Jacques Rousseau fut seul, chassé de partout, et c'est en méditant surson existence malheureuse, qu'il a pu énoncer sa doctrine de philosophe.
Sa philosophie n'est pas un système,mais une vision de la condition humaine.
— Contrairement aux Encyclopédistes, l'homme, pour Rousseau, estnaturellement bon et juste.
Il fut heureux lorsqu'il vivait sans réfléchir, au milieu de la nature, uniquementpréoccupé des soins matériels de la vie quotidienne.
Puis, il a cherché à paraître, à dominer.
Il a inventé lapropriété.
Sont venus l'inquiétude d'esprit, le goût du luxe, l'ambition, l'inégalité, les vices, la philosophie.
Lasociété a corrompu l'homme, en l'élevant à la moralité.
La vie idéale n'est pas le retour à l'état de nature ; maiselle doit se rapprocher le plus possible de la vie naturelle.
C'est le coeur qui fournit à l'homme la preuve desvérités morales et religieuses, qui lui permet de goûter aux plaisirs de la générosité, de la bienfaisance, del'amitié.
L'enfant, naturellement bon, doit être éduqué de façon« négative».
Il faut laisser libre cours à sonpropre développement.
Rousseau prône les vertus de l'intuition et de l'émotion.
— Le fondement de toutesociété, c'est le contrat social, par lequel chaque contractant renonce à sa propre liberté au profit de lacommunauté, et se soumet à la volonté générale.
Rousseau pose ainsi le principe de la souveraineté populaire.Tant en littérature qu'en philosophie ou en politique (la Révolution française le revendiqua), l'influence deRousseau fut considérable.
Il a véritablement transformé la sensibilité humaine..
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