Schopenhauer : sur le besoin métaphysique de l'humanité in Le monde comme volonté et comme représentation
Publié le 04/01/2012
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Le fait de mourir n'est pas un fait qui n'arrive qu'aux hommes, c'est un fait que chaque être vivant devra « subir « à un moment donné de sa vie. Cependant, ce qui est propre à l'homme est d'avoir la « conscience « de sa vie, et par conséquent qu'il se verra mourir un jour. Schopenhauer s'interroge sur la raison pour laquelle seul les hommes s'interroge eux même sur leur propre existence. Schopenhauer tente d'y répondre en mettant en avant les caractéristiques profondément métaphysique de l'homme, qui s'étonne de tout. Pour Schopenhauer, les autres être de la nature ne s'interroge pas sur leur propre existence, car ils n'ont pas conscience de leur mort future. Or c'est le cas pour l'homme, et c'est ce qui fait de lui un être si métaphysique. L'homme vie avec le lourd fardeau de sa conscience de la mort et de la douleur, c'est pour cela qu'il cherche par tout les moyens, en s'étonnant de tout et de rien, de trouver une explication au monde dans lequel il vit.
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- « Les temples et les églises, les pagodes et les mosquées, dans tous les pays, à toutes les époques, dans leur magnificence et leur grandeur, témoignent de ce besoin métaphysique de l'homme qui, tout-puissant et indélébile, vient aussitôt après le besoin physique. » Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818. Commentez cette citation.
- Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation: la métaphysique
- [...] Tout vouloir a pour principe un besoin, un manque, donc une douleur [...]. SCHOPENHAUER, Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818. Commentez cette citation.
- Ce que raconte l'histoire n'est en fait que le long rêve, le songe lourd et confus de l'humanité. Le Monde comme volonté et représentation (1819) Schopenhauer, Arthur. Commentez cette citation.
- Arthur Schopenhauer "Le désir, de sa nature, est souffrance ; la satisfaction engendre bien vite la satiété ; le but était illusoire ; la possession lui enlève son attrait ; le désir renaît sous une forme nouvelle, et avec lui le besoin ; sinon, c'est le dégoût, le vide, l'ennui, ennemis plus rudes encore que le besoin." > Arthur Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme représentation (1819-1859), livre IV, § 57, trad. A. Burdeau, PUF, p. 396. Commentez cette citation.