Science, étonnement et désenchantement

« La science ne désenchante pas le monde La démarche scientifique ne proscrit pas l'étonnement ni le mystère.

La complexité du monde reste pour le savant un sujet d'émerveillement.

La science n'exclut pas les interprétations religieuses.

La science suppose est confronté chaque Nature», d'Einstein: l'étonnement jour au mystère de «Dieu ne joue pas aux L attitu.de ration_nelle l'univers.

dés.» ne vise pas a ap- La science Science et religion pauvrir notre vision du ne supprime pas peuvent cohabiter monde.

Au contraire, le mystère L explication scienti- «Le commencement de Les savants qui ont fique et le sentiment toutes les sciences, c'est percé le plus avant religieux peuvent coha- l'étonnement de ce que les les secrets de l'univers biter.

Pascal, l'un des choses sont ce qu'elles sont.~ Aristote, ne sont pas pour autant plus grands génies scien- Métaphysique tous devenus athées.

Pour tifiques de son temps, fut certains, au contraire, la aussi un grand mystique.

elle suscite un incessant cohérence de l'univers Pour lui, la science, vi- émerveillement devant serait plutôt une sour- sion rationnelle du l'ordre caché de monde.

ce de mystère et une monde, ne supprime De nombreux savants indication possible de la pas la nécessité d'une s'accordent pour dire présence de Dieu.

On explication qui s'adres- que, 'loin de supprimer connaît les formules de se au sentiment, qui ré- les interrogations, le pro- Galilée : «Les mathé- conforte l'homme en grès de la science en fait matiques sont le langa- proie au doute et à l'an- naître toujours davan- ge de Dieu», de Spino- goisse quant au sens de tage.

Le scientifique za: «Dieu, c'est-à-dire la son existence.

La science peut susciter l'émerveillement .

Elle ne discrédite pas les interprétations religieuses ou poétiques de l'univers.. »