Tout ce qui est achevé est mort
Publié le 18/11/2013
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Tout ce qui est achevé est mort Hegel* Analyse et problématisation Hegel* a conscience qu'on reste tributaire d'une philosophie de l'être qui pose l'être comme fondement et comme ce qui est à conquérir, ce que je vise. La perfection est l'être. « Il est plus parfait d'être que de ne pas être », « L'être est, le non-être n'est pas » Parménide. Nous aspirons à l'être qui s'oppose au devenir car il met en péril l'être (ce qui est le même et identique à soi). La possibilité du mouvement, qui est dans le devenir et qui signifie changement, est inquiétante. C'est pourquoi on essaye d'enfermer le mouvement dans le cercle qui est une forme finie. Dans cette apologie de l'être, il faut voir une apologie de l'accomplissement dans l'absence de mouvement. Le signe de cette perfection (Essence) est que l'on a pas besoin d'ajouter ou de retirer quoi que ce soit à la chose : Elle est pleinement, elle est accomplie dans cette absence de mouvement et d'évolution. Le fait que la chose soit parfaite car achevée alors l'être semble se situer dans l'achevé, comme ce qui serait accomplissement, c'est-à-dire où la modification n'a pas sa place. Achever c'est épuiser toutes les ressources de l'être pour l'exprimer totalement. Achever devient le but même de la vie, qui veut créer et veut maintenir dans l'être -> C'est ce qui donne un sens à la vie. L'achevé signe le repos dans l'être : la réconcilia...
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