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Une pensée certaine est-elle une pensée morte ?

Publié le 28/11/2012

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La science ne poursuit jamais l'objectif illusoire de rendre ses réponses définitives ou mêmes probables. Elle s'achemine plutôt vers le but infini encore qu'accessible de toujours découvrir des problèmes nouveaux, plus profonds et plus généraux, et de soumettre ses réponses, toujours provisoires, à des tests toujours renouvelés et toujours affinés.

« La certitude n'est pas le signe d'une pensée morte Sans certitude, la pensée ne peut pas progresser.

C'est l'espoir de l'atteindre qui motive ses efforts.

D'une certitude acquise, elle peut passer à une autre certitude, et ainsi toujours avancer dans la connaissance.

Toute pensée part d'une certitude A insi que le dit Ein­ stein , la physique repose bien sur une cer­ titude, déjà énoncée par «Nous ne saurions nous empêcher de croire que cette conclusion: Je pense, donc je suis, ne soit vraie et la plus certaine qui se présente à celui qui conduit ses pensées par ordre.» René Descartes, Les Principes de la philosophie Galilée: «la nature est écrite en langage mathé­ matique».

De même si, à l'instar de Pyrrhon, l'on pense que rien n'est certain, il faut bien avoir la certitude que philosopher a un sens, quand bien même l'on en arriverait à affir­ mer que tout est non­ sens.

La certitude vient récompenser les efforts de la pensée Q uand on est (( enfin arrivé à la certitude, dit Pasteur, on éprouve l'une des plus grandes joies que puisse ressentir l'âme humaine» (Inauguration de l'Institut Pasteur).

Bien loin de faire mourir la pensée, la certitude, en tant que but, l'ai­ guise, la stimule.

La certitude, plus que le doute, met en branle la pensée J ules Lagneau a rai­ son de déclarer: eLa certitude est une région profonde où la pensée ne se maintient que par l'action.

Mais quelle action? Il n'y en a qu'une, celle qui com­ bat la nature et la crée ainsi, qui pétrit le moi en le froissant» (Célèbres leçons et fragments).

C'est bien en allant de cer­ titude en certitude que l'esprit s'est élevé, a transformé la nature tout en ne cessant de se réformer.

Si la certitude n'existait pas, la pensée n'aurait aucun moyen et aucune raison de progresser.

Même celui qui doute de tout est certain qu'il doute de tout.

S'il ne l'était pas, il se contredirait lui-même.. »

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