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Une société peut-elle être juste avec des citoyens non justes ?

Publié le 03/01/2006

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CITOYEN (lat. civis, membre d'une cité)

Gén. A l'origine, celui qui jouit des privilèges des habitants de la cité. Aujourd'hui, membre d'une communauté, détenteur de droits politiques, tels que le droit de vote, et soumis à des devoirs envers la nation et l'État. Pol. On est citoyen d'une république ou dans une démocratie, alors qu'on est un sujet dans une monarchie absolue. Phi. Le citoyen est égal en droit à tout autre, quelles que soient ses caractéristiques empiriques, naturelles (son sexe, sa force physique...) ou culturelles (sa religion, sa langue...). Le citoyen n'est donc pas un individu empirique (qu'on rencontre dans l'Expérience) mais un sujet de droit Ainsi, idéalement, la vraie citoyenneté est cosmopolite; le vrai citoyen du monde, défini universellement, c.-à-d. abstraction faite de l'origine nationale (caractéristique empirique). Cependant, citoyenneté et nationalité restent liées puisqu'on est d'abord citoyen d'un État.

SOCIÉTÉ (lat. societas, association, société)

Groupe humain organisé selon des institutions culturellement établies. L'expression « société animale » semble impropre dans la mesure où les lois qui régissent les rapports des individu à l'intérieur d'un groupe animal ne sont pas fixées par convention, mais déterminées par l'instinct». De même qu'ils communiquent entre eux par un code invariable et sans équivocité et non par un langage susceptible d'interprétation (de discussion), de même les animaux occupent, à l'intérieur de leur espèce, une place déterminée par les lois infaillibles de la nature. Au contraire, la situation d'un homme au sein d'une société n'est pas naturellement nécessaire mais culturellement contingente.

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