Devoir de Philosophie

Une vérité scientifique est-elle indépendante du temps ?

Publié le 04/01/2006

Extrait du document

scientifique

TEMPS (lat. tempus, division du temps, période)

Trois sens principaux : 1. le sens le plus ancien mais aussi le plus courant selon lequel le temps se définit comme période qui va d'un événement antérieur à un événement postérieur. Tel est le chronos des Grecs, le temps qui se définit comme une époque, ainsi qu'en attestent les expressions les plus usuelles (tel « le temps des vendanges »), mais aussi le temps t des mathématiciens considéré soit comme la limite inférieure d'une période de plus en plus courte, soit comme l'instant qui la commence ou la clôt; 2. le temps comme changement, mouvement continu par lequel le présent devient passé. Devenir, ce temps fluent est le temps réel que nous vivons par opposition au temps spatialisé de l'horloge et du calendrier, ou solidifié du comptage numérique. Ce temps vécu, Bergson l'appelle la durée ; 3. le temps conçu comme milieu indéfini, analogue à l'espace, où se dérouleraient les événements, soit qu'il existe par lui-même comme le pense Newton, soit qu'il n'existe que dans la pensée ainsi que l'affirment Leibniz et Kant qui le définit comme une forme a priori de la sensibilité.

VÉRITÉ FORMELLE

Cohérence. Validité logique d'un raisonnement considéré abstraction faite de la vérité matérielle des propositions qui le composent. Ainsi, un raisonnement peut être cohérent dans la forme (vrai formellement) malgré la fausseté matérielle d'une ou plusieurs de ses propositions. Par ex., le syllogisme suivant : « Tous les Chinois sont français, or je suis chinois, donc je suis français. » La logique formelle contemporaine exprime en langage d'implication ce que nous voulons dire lorsque nous affirmons que la validité d'une inférence est indépendante de son contenu : si tout f est g et si tout x est f, alors tout x est g. La vérité formelle est donc l'absence de contradiction, l'accord de la pensée avec elle-même.

VÉRITÉ MATÉRIELLE

Celle qui consiste dans l'accord de la pensée avec l'Expérience . A distinguer de vérité formelle; ainsi, le syllogisme : « Tous les Français sont européens, or je suis européen, donc je suis français » ne comporte que des propositions vraies matériellement, mais est faux formellement.

ÊTRE INDÉPENDANT

: Libre de toute dépendance, soumis à rien ni à personne. Autonome.

scientifique

« Ce que l'on tient pour vrai peut varier d'une époque à l'autre : autres temps, autresconceptions.Aussi est-on tenté de penser qu'il n'y a de vérité que relative, en fonction de la perceptionque l'on a des choses à un moment donné.

Exemples : Sens de la vie situé naguère dans le passé, à l'époque moderne dans le futur, aujourd'huidans le présentOn a longtemps tenu pour vrai que la terre était au centre de l'univers, Copernic tenait pourassuré que c'était le soleil qui s'y trouvait et nous pensons aujourd'hui que le soleil n'estqu'au centre d'un système qui n'est pas au centre de l'univers. Références : Sceptiques (ex.

Sextus Empiricus) et relativistes (ex.

Nietzsche) II.

La vérité bien plutôt par nature intemporelle ? Raison de le penser : Si l'on ne tient plus pour vrai ce que l'on tenait pour tel, c'est que l'on n'avait pas affaire à lavérité.On aurait donc tort de penser qu'elle est soumise au temps.En fait, de courte vue, on a tendance à ne tenir pour vrai que ce qui est tenu pour tel ànotre époque, par manque de recul.Lorsque l'on dit de qqc qu'il est vrai comme deux et deux font quatre, ne reconnaît-on pasque ce qui est vrai a été, est et sera toujours vrai ! Exemple : S'il est vrai que ni la terre ni le soleil ne sont au centre de l'univers, il n'a jamais été vraiqu'ils s'y trouvaient, mais par contre il est vrai, était vrai et restera vrai que ni legéocentrisme ni l'héliocentrisme ne sont conformes à la réalité cosmique.

Référence : Platon, qui tient l'universalité pour critère de la vérité.Descartes qui donne le cogito en paradigme de l'évidence indubitable et proclame l'existencede "vérités éternelles".

III.

L'accès à la vérité soumis au temps ? Raison de le penser : Lorsque l'on adopte un point de vue relativiste ou sceptique, ne confond-on pas l'idée quece que l'on a pu tenir ( à tort, reconnaissons-le) pour vrai avec la vérité elle-même ?La recherche de la vérité est un long processus, semé d'embûches et jamais garanti depouvoir aboutir.

Vérité du scepticisme, mais d'un scepticisme relatif à notre pouvoir deconnaître et non à l'existence de la vérité !La vérité demande à être découverte et elle risque toujours d'être perdue, par manque dediscernement ou de courage pour l'assumer.

Exemple :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles