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Vie de Montesquieu et analyse de L'Esprit des lois. ?

Publié le 24/05/2009

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Charles Secondat, baron de la Brède, et plus tard de Montesquieu, naquit au château de la Brède, près de Bordeaux, en 1689. Il fit ses études au collège tics Oratoriens, à Juilly. Il étudia ensuite le droit, et devint conseiller au Parlement de Bordeaux, en 1711. Mais il préférait déjà les études scientifiques au droit. Il devait surtout s'appliquer aux problèmes de la science sociale. En 1721, il publia les Lettres persanes, satire souvent licencieuse de la société contemporaine. En 1726, il quitta la magistrature pour s'adonner à ses études favorites; en 1728, il fut reçu à l'Académie. C'est alors qu'il entreprend de visiter toute l'Europe, pour y étudier les moeurs et les institutions des divers Etats. A son retour il se renferme en son château de la Brède, où il compose ses Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. Quatorze ans plus tard, il donnait son Esprit des lois. Ce fut son oeuvre capitale. Il ne publia plus ensuite que deux opuscules, le Dialogue d'Euerate et de Sylla, et le Dialogue entre Callisthène et Lysimaque. Il mourut à Paris le 10 février 1755.
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« L'Esprit des lois Mis à l'Index en 1751, L'Esprit des lois 66 exercera une infl uence majeure, aussi bien sur les idéaux de la Révolution française (Marat en tête !) que sur l'époque contemporaine. Le théoricien de l'État libéral Nous devons tellement à Montesquieu que nous fi nissons par ne plus prêter attention à la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, aux peines en principe proportionnées aux délits, au libéralisme économique aujourd'hui galvaudé sinon maudit… Montesquieu est le théoricien de l'État libéral, il a lu Locke et, après lui, fonde le libéralisme : doctrine politique qui protège la liberté des citoyens et la propriété en limitant les pouvoirs de l'État. « Je ne traite point des lois, mais de l'esprit des lois ; et que cet esprit consiste dans les divers rapports que les lois peuvent avoir avec les diverses choses ; j'ai dû moins suivre l'ordre naturel des lois, que celui de ces rapports et de ces choses ».

Par ces mots, Montesquieu signifie qu'il cherche à saisir l'essence des lois, les raisons qui nous permettent d'en comprendre le sens dans le monde.

Cette acception large englobe la loi métaphysique, la loi politique et la loi juridique ; l'ensemble est établi sur une base cosmique qui fonde la loi positive et juridique.

Pour atteindre la loi de toutes les lois, Montesquieu distingue : les lois de la nature ; les lois positives, les premières précédant les secondes. La loi est d'abord « un rapport nécessaire dérivant de la nature des choses ».

Les lois de la nature humaine sont : la recherche de la paix ; la satisfaction des besoins (se nourrir…) ; l'attirance des sexes ; le désir de vivre en société : il crée un état de guerre que les lois doivent arrêter. Montesquieu introduit alors : le droit des personnes, des gens : il régit le rapport entre les peuples ; le droit politique : il concerne les gouvernants et les gouvernés ; le droit civil : il traite des rapports entre citoyens. Il peut alors établir que « la loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la Terre ; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas. »

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