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Vie et oeuvre de Blaise PASCAL

Publié le 23/03/2009

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Né en 1623, Biaise Pascal perdit sa mère à 3 ans et fut élevé par son père Etienne Pascal. Le jeune garçon se montra très précocement doué. A 16 ans il écrit son traité des coniques et à 19 ans invente la machine à calculer. A 23 ans, en 1646, il commence les expériences sur le vide, sans connaître encore les travaux de Toricelli. En 1647-1648 il écrit les traités concernant ces expériences, puis ceux sur l'équilibre des fluides et sur la pesanteur. En 1651, Etienne Pascal meurt ; en janvier 1652, Jacqueline, sœur de Biaise, entre à Port-Royal. Pascal est alors dans sa période dite « mondaine « où il fréquente des libertins notoires. Il publie entre-temps des traités qui jettent les bases du calcul des probabilités, de l'analyse infinitésimale. Après une période de dégoût du monde, il vit sa fameuse nuit du 23 novembre 1654 consignée dans le Mémorial, nuit de communion mystique après laquelle il entre à Port-Royal-des-Champs. Entre 1656 et 1657, il rédige, se jetant dans la bataille entre Jésuites et Jansénistes, les fameuses « Lettres Provinciales «. Il abandonne ensuite la géométrie pour entreprendre un ouvrage dont nous restent seulement les Pensées, et après quatre années de souffrances physiques, il meurt en 1662, à 39 ans.

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« Un « effrayant génie » Blaise Pascal naît à Clermont-Ferrand ; son père Étienne, président de la Cour des aides, est un homme féru de sciences.

À trois ans, Pascal perd sa mère, sa soeur Gilberte se charge de son éducation.

La famille s'installe à Paris en 1632.

Blaise montre des signes précoces de ce que Chateaubriand appellera son « effrayant génie » : à onze ans, il rédige un traité sur la propagation des sons et, un an plus tard, retrouve seul les trentedeux propositions d'Euclide. L'inventeur de la machine à calculer À seize ans, Pascal écrit un Essai sur les coniques, puis invente une machine à calculer, « la machine arithmétique », pour aider son père. Pascal connaît une période dite « mondaine » entre 1647 et 1651 : il est présenté à la Cour, se lie avec des grands comme le duc de Roannez, fréquente des libertins notoires comme le chevalier de Méré, ce qui ne l'empêche nullement de poursuivre une intense activité scientifique malgré une santé pour le moins fragile.

En 1652, sa soeur Jacqueline entre au couvent de Port- Royal et prend l'habit.

Le 23 novembre 1654, Pascal est littéralement frappé par la grâce, le Mémorial, découvert après sa mort dans la doublure de son pourpoint, relate cet événement capital : « Certitude, certitude, sentiment, joie, paix (…) Oubli du monde et de tout hormis Dieu (…) Renonciation totale et douce.

» Telle est la « seconde conversion » (la première était familiale) ; désormais, le savant devient un chrétien militant. En 1655, il pratique un ascétisme rigoureux lors d'une retraite à Port-Royal, puis se place au service du jansénisme. De 1658 à 1662, Pascal travaille à une apologie de la religion chrétienne : il veut démontrer que la promesse faite par les philosophes de connaître l'homme en vue de fonder sur cette connaissance un art de vivre ne peut être tenue.

L'ensemble des brouillons formeront, à titre posthume, les Pensées que Pascal ne peut mener à leur terme puisqu'il meurt, à l'âge de trente neuf ans, des suites d'un cancer gastrique.

Quelques mois avant sa mort, il avait eu l'idée des « carrosses à cinq sols » qui préfi - gurent les omnibus ; il légua ses biens à une famille pauvre.

Ses restes reposent en l'église Saint-Étienne-du-Mont, à Paris.. »

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