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Y a t-il un sens à vouloir rester le même ?

Publié le 25/04/2011

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       L'homme, comme toute chose, est un élément qui évolue à tout instant. Lorsque l'homme observe, il prend conscience de ce qui l'entoure et en apprend plus sur la réalité, lorsqu'il réfléchie, il se fixe de nouvelles idées qui changent sa façon de penser, et lorsqu'il demeure il est entamé par le temps. Il s'adapte aux milieux et aux circonstances car les milieux et les circonstances influent sur lui. On ne change pas à la même vitesse durant notre vie, et ces changements nous permettent de nous donner une identité, des caractéristiques qui nous sont propres. A bas âge, les enfants se ressemblent étroitement, car ils subissent une même éducation qui dépend de la société et de la culture, permettant un développement rapide . Au contraire, en grandissant l'Homme s'éduque par lui même ce qui est plus long, mais cela permet aux individus de se distinguer les uns des autres et de choisir leur propre voie.

« Les éléments de facticité régissent notre vie.

Le temps est un élément que l'ont ne peux contrôler, il est doncimpossible de réellement lutter contre l'âge.

Il dégrade nos tissus ce qui provoque l'apparition de rides, dedécolorations...

La corporéité est également un élément de facticité qui nous change au cours de notre vie.

Eneffet, la croissance ne peut être contrôlée.

Vouloir croire au fait que l'ont peut rester le même nous forcerai àremettre en cause ces éléments de facticité.

Or on se rentra compte tôt ou tard qu'on ne peux y échapper, ainsi ily aura toujours un retour à la réalité.

Même si l'ont souhaite rester jeune, les cheveux blancs qui apparaitrons surnotre crane nous rappelleront que le temps passe et agit sur nous. Il est sensé de vouloir rester le même sur un courte durée, durant laquelle le temps n'a pas le temps de nousaffecter de manière visible.

En effet, à l'échelle macroscopique, le temps met des années à nous changer.

On peutdonc rester le même sur une certaine durée en ne modifiant pas ses habitudes, vestimentaires ou esthétiques.

Parexemple, si je m'habille toujours d'une certaine couleur, avec la même coiffure et portant toujours une paire delunette, je serai le même en apparence au regard des autres le temps que je ne change pas morphologiquement, carje conserverai un style qui me définie. Les éléments de facticité peuvent influer en permanence sur notre corps, comme par exemple le soleil qui a un rôlesur le bronzage, ou encore la fatigue qui dégrade les traits de notre visage.

Il est donc impossible de ne pas êtreaffecter par ses éléments, quelque soit l'échelle on change tôt ou tard, même si on reste cloîtré dans un pièce.Dans une pièce isolée, l'élément majeur qui nous rend différent de nous même est notre propre réflexion.

Donc là oùle corps ne change pas, l'âme change.

Ce qui nous conduit à étudier l'actions des éléments de facticité sur l'âme. Partie II- Je suis l'âme Tout comme le corps, l'âme est en constante évolution.

Selon Lucrèce « L'âme naît avec le corps, tous deuxcroissent et vieillissent ensemble».L'âme est le fruit de notre regard et de notre interprétation.

Lorsque l'ont prendconscience de quelque chose, ce qui signifie qu'on l'interprète, on modifie un partie de notre âme, une partie denous même.

Par exemple, si je commet une erreur et que j'en prend conscience, alors le nouveau moi fera en sortede ne plus commettre cette erreur. Il semble peut-être impossible de pouvoir rester le même, mais cela n'empêche pas de le vouloir.

On peux vouloirrester le même, en espérant de se certifier un confort dans l'avenir qui nous est acquis dans le présent.

En restantle même, nous nous garantissons un avenir tel que nous le désirons sur le moment où l'ont ne veux pas changer, unavenir dans lequel nous serons heureux.

Nombreux sont ceux qui auraient voulu garder l'innocence de leur enfance.Ce désir de rester le même est particulièrement présent dans le personnage de Peter Pan dans les romans de J.

MBarrie.

Peter Pan c'est créé un monde où des éléments de facticité n'existent pas, en effet le temps y estcomplétement déréglé, surement depuis que le personnage à coupé la main du capitaine crochet et l'a lancée enpâture au crocodile avec sa montre.

Le capitaine, personnage montré comme malfaisant, représente d'une certainemanière les éléments de facticité auquel on aurait ôté le temps. Le désir d'un fait qui ne peux se produire revient à croire en un bonheur qui ne peux exister.

De ce fait, en voulantabsolument rester le même on n'obtiendrais des déceptions et donc moins de satisfaction qu'en changeant.

Envoulant rester le même, on ne peux satisfaire tous ses désirs ce qui provoque un manque, du malheur.

Il faut doncprivilégier ce qui peux arriver avant ce que l'ont veut qu'il arrive.

Par exemple, si un employé désire être payé avecune prime et rester chez lui, alors il ne sera pas satisfait à la fin du mois.

Alors que si il va à son bureau, il est peuprobable qu'il obtienne une prime mais il s'assure d'obtenir son salaire mensuel. En changeant, on découvre de nouvelles envies et de nouveaux plaisirs.

Le meilleur moyen de lutter contre lamonotonie est le changement.

Une vie monotone, procure de l'ennuie, qui lui même procure un manque de bonheur.Le changement serait donc un moyen d'obtenir du bonheur, par la diversité des journées et donc la variété desdésirs à satisfaire.

Ainsi, il semble que vouloir rester le même n'a pas de sens.

Par exemple, si j'écoute la radio etque je découvre une musique composée par un artiste que je ne connaissait pas avant, il est possible que cette. »

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