9 résultats pour "begley"
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désemparé et enragé, et elle disait, Eccchhh, je n'arrive pas à penser à ce que je veux dire, vous
savez ce que c'est, et parfois je le savais, et parfois je ne le savais pas, mais dans un cas comme
dans l'autre, je disais, Tout va bien, madame Begley, ce n'est pas important.
était drôle, ilétait tellement drôle ! Cela s'était passéunquart desiècle plustôt.Maintenant lemoment étaitvenu d'enterrer Mme Begley quim'avait donnéuneseconde chancedeconnaître quelqu'un delaculture etde l'époque demon grand-père, deposer lesquestions quejene savais pascomment poserquand j'avais vingtans.Leservice apris finetlapièce s'estlentement vidée.J'ysuis resté après que tout lemonde futsorti, même lavieille copine quiavait étéautrefois unejeune épouse au visage fraisdans uneville lointa...
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lui avions dit pourquoi nous étions à Striy ce jour-là, plusieurs grandes cartes anciennes de la
ville ; et c'était d'une masse importante de papiers récents qu'il avait sorti un échange de
lettres qui, disait-il, nous amuserait.
Achhb, c'est très décevant, a-t-elledit pendant que nous mangions ledéjeuner qu'elleavait préparé pourcélébrer monretour. Elleavait regardé lesdiapositives quej'avais faitesetelle n'avait cesséderépéter, Jevous ledis, cen'était pasmarue. Pourtant, elleavait scruté avidement chaquephoto,chaque diapositive, chaqueminutedela vidéo quenous avions faitesdanslesrues deStriy, ycompris lesimages désolées del'ancienne grande synagogue delaville, désormais enruine, desarbres immenses surgissantdel'intérie...
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crime ne peut être caché au regard de Dieu, Il tolère que les crimes puissent même être
commis).
serrer lamain etdire, pendant qu'Ellamedébarrassait desfleurs, Venezmanger quelque chose. Nous traversions lentementl'entréejusqu'àlasalle àmanger etlà, nous mangions lesaumon et les gâteaux secs,nous buvions lethé, quiétait, enfonction delasaison, chaudouglacé, etnous parlions demes enfants oudeses enfants etpetits-enfants, etarrière-petits-enfants. Parfois, après cettecollation, nouspassions danslasalle deséjour avecsesdouzaines dephotographies encadrées deson filsetde ses enfants etpetits-enf...
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Il y a une pièce dans l'appartement de Shlomo Adler à Kfar Saba que je considère en secret
comme le Siège mondial de Bolechow.
d'elle assise, danssonchemisier àrayures, surl'étendue désoléedeson grand lit. Et parce qu'elle l'aimait bien– enpartie parcequec'est unhomme grandetbeau, avecde magnifiques yeuxambrés etun grand sourire, àla fois imprévisible etcharmant ;en partie parce que,comme ellemel'avait ditunjour, saphoto sombre d'unvieux Juifsolitaire assisdans la grande synagogue deL'viv, qu'ilavait prise aucours denotre premier voyagedeuxansplus tôt, avait ravivé dessouvenirs merveilleux pourelledeson enfance danslemo...
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l'implantation en V dont j'allais hériter.
BEGLEITER-BEGLEY EDWARDDAVIDDr honore lamémoire de: BEGLEITER SIMON,Père BEGLEITER IDA,Mère SEINFELD MATYLDA, Sœur SEINFELD ELIAS,Beau-frère HAUSER OSCAR&HELENA, Beaux-parents SEINFELD HERBERT, Neveu Cet Herbert Seinfeld, m'avait-elle dit,alors quesavoix basse, décidée, déraillait, cetHerbert Seinfeld avaitdéjàobtenu sespapiers d'émigration, maisiln'avait pasréussi àsortir àtemps. Un garçon dedix-sept ans,avait-elle ditcejour-là, enpleurant unpeu. IIallait presque s'en sortir, maisiln'a pas...
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elle avertit en même temps des dangers inhérents à ce triomphe.
quand oncrée. MarcelProust, Àl'ombre desjeunes fillesenfleur Les funérailles deMme Begley onteulieu unmardi matin, brillant etfroid, delafin dumois de décembre. Elleétait morte unsamedi, deuxjours avant sonquatre-vingt-quatorzième anniversaire. Commed'habitude, elleavait euraison :je n'avais pasécrit assez vite. Pendant desmois, ellen'avait pasétébien. Pas pien, paspien dutout, coupait-elle surunton las quand j'étaisassezidiotpour commencer unedenos conversations téléphoniques parun mécaniqu...
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Il serait toutefois injuste de ne pas souligner particulièrement ma
ce livre n'aurait paspu,littéralement, êtreécrit sanselle– et sans sonmari, George, hôte généreux depuistoujours et,plus récemment, compagnondevoyage infatigable àVienne, en Israël eten Lituanie. Mesvoyages encompagnie deLane Montgomery m'ontpermis de parcourir, jepeux ledire sans crainte, toutelagamme delanotion debien-être ;je lui suis très reconnaissant desacontribution ausecond voyage, siémouvant, quenous avons fait ensemble. Dèsledébut deceprojet, NancyNovgorod etson mari, John– qui ontécou...
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drôle à part entière, une histoire qui est régulièrement racontée pour éclairer ou peut-être
préserver un certain aspect de la personnalité de mon grand-père décédé.
Et l'on nesait vraiment jamais.Ilya peut-être quinzeans,mon plusjeune frère,quiétait alors assistant pourlescostumes pourlesfilms deWoody Allen,cherchait destissus dansune boutique maléclairée, unendroit rempliderouleaux detissus, danslequartier delaconfection à New York. Ilaremarqué quelevieil homme aucomptoir portaituntatouage surl'avant-bras et ila engagé laconversation aveclui.Mon frère amentionné, aucours decette conversation, le fait que desparents ànous quiavaient péridans ledésastre étai...
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l'autoroute qui n'a bientôt été qu'une ligne coupant une grande étendue de sable, Shlomo et
moi avons parlé.
ma mère avaiteuécho, ilyavait tantd'années : Ils avaient quatrefillesmagnifiques, ilsles ont toutes violées etils les ont tuées. Où avait-elle entenduça?avais-je l'habitude deme demander. Maislorsque j'avaisfinalement posélaquestion, mamère avaitdit,Jene me souviens plus,ilyavait tantd'histoires horribles,jefaisais descauchemars constamment. Donc, alors queShlomo etmoi arrivions àproximité deBeer Sheva, jelui aidemandé cequ'il pouvait savoir, cedont ilavait peut-être entenduparler.Personne enAus...