15 résultats pour "lugubre"
- Un hurlement lugubre
- À cette lecture lugubre, il éprouva ce qu'éprouve l'aveugle qui se sent piquer par le bâton qu'il a ramassé. Victor Hugo, Notre-Dame de Paris
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Mille et un jours en prison a Berlin
était empreinte:
--Savez-vous la lugubre nouvelle?
N'avez-vous pas lu les documents qui ont été extraits des archives de Bruxelles, documents officiels qui sont une confirmation irréfutable de ma prétention? En effet, la Gazette de l'Allemagne du Nord, journal semi-officiel, avait publié, au cours de l'hiver 1914-1915, une série de documents que l'on disait avoir été trouvés dans les archives de Bruxelles. Ces documents, qui ont dû être publiés dans tous les pays alliés, établissaient qu'une certaine convention avait eu lieu entre un attaché mi...
- Tout à coup, il m'a tourné le dos en émettant un gémissement lugubre, au moment précis où une statue sanguinolente s'échappait de son anus. Hélène Vachon, le Piège de l'ombre, Québec Amérique
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« Chacun de nous se fait donc simplement une illusion du monde, illusion
poétique, sentimentale, joyeuse, mélancolique, sale ou lugubre...
« Chacun de nous se fait donc simplement une illusion du monde, illusion poétique, sentimentale, joyeuse, mélancolique, sale ou lugubre suivant sa nature. Et l'écrivain n'a d'autre mission que de reproduire fidèlement cette illusion avec tous les procédés d'art qu'il a appris et dont il peut disposer ». Cette réflexion permet de mieux poser les rapports entre le réel, l'art et le beau. Vous analyserez et vous direz dans quelle mesure elle vous paraît donné une définition satisfaisante du roman....
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commentaire composé
(l.14), Cosette est au milieu de tous ça, elle est au milieu d'animaux sauvages lui voulant du mal. Les termes « proies » (l.15), « s'enfuir »(l.17), « chassés » (l.16) renvoient au champ lexical de l'épouvante, du meurtre. La forêt devient un scène de crime. Les « bruyères sèches » (l.16) sont personnifié, elles sont comparé à des hommes, elles « avaient l'air de s'enfuir » (l.17) . Les bois deviennent un lieu cauchemardesque, épouvantable, où la mort peut faire fa...
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Agamemnon
respectera même pas un époux. Car, prête à se redresser un jour terrible, une intendante perfide garde la maison, la Colère, qui n'oublie pas et veut venger une enfant. » Tels furent les destins sinistres, joints à des biens sans prix, qu'en face des présages du départ Calchas proclama pour la maison de nos princes. Et, d'accord avec ces présages, dis le chant lugubre, lugubre; mais que triomphe le sort heureux! Zeus!... quel que soit son vrai nom, si celui-ci lui agrée, c'est celui dont je l'ap...
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Victor Hugo, Les Misérables: Cosette dans la forêt
peut s'étonner de la tournure un peu lourde «le contraire du jour». C'est la Nuit avec ses secrets, qui ne se laissedéfinir que négativement. Mais rien n'en peut épuiser le champ puisque c'est le cerveau qui crée ces propresfantasmes. L'abîme. La planète Jupiter effraie également parce qu'elle a pour nom celui du roi des dieux. Surtout, le termeimprécis «les profondeurs» évoque une plongée infinie qui appelle la phrase « l'obscurité est vertigineuse». De même une fuite éperdue, un mou...
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Victor Hugo, Le Rhin, Lettre XXVIII - commentaire composé
Session de juin 1991 mur tombé figuraient affreusement la mâchoire. Je n'ai de ma vie rien vu de plus mélancolique que cette grande tête de mort posée sur ce grand néant qui s'appelle le Château des Palatins. La ruine, toujours ouverte, est déserte à cette heure. L'idée m'a pris d'y entrer. Les deux géants de pieITe qui gardent la Tour CaITée m'ont laissé passer. J'ai franchi le porche noir sous lequel pend encore la...
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deux accusés et les firent sortir, La Mole par une porte, Coconnas par l'autre.
XXVII –La torture dubrodequin Ce fut seulement lorsqu’onl’eutreconduit danssonnouveau cachotetqu’on eutrefermé laporte derrière lui, que Coconnas, abandonné àlui-même etcessant d’êtresoutenu parlalutte aveclesjuges etpar sacolère contre René, commença lasérie deses tristes réflexions. – Il me semble, sedit-il àlui-même, quecela tourne auplus mal, etqu’il serait temps d’aller unpeu àla chapelle. Jeme défie descondamnations àmort ; carincontestablement ons’occupe denous condamner àmort à cette he...
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D'à côté?
Trois, quatre, cinq. Il songea: IV. MOENIBUS SURDISCAMPANA MUTA 277 L'homme QuiRit Comme lescoups decette cloche sontespacés! quellelenteur!Six. Sept. Et ilfit cette remarque: Quel sonlamentable!Huit, neuf.Ah!riendeplus simple. Êtredans uneprison, celaattriste unehorloge.Dix.Et puis,le cimetière estlà.Cette cloche sonnel'heure auxvivants etl'éternité auxmorts.Onze.Hélas! sonneruneheure àqui n'est pas libre, c'estaussi sonner uneéternité!Douze. Il s'arrêta. Oui, c'est minuit. La cloche sonnauntre...
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« Le Réaliste, s’il est un artiste, cherchera non à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même. » Expliquer et discuter.
La vie, en outre, est composée des choses les plus différentes, les plus imprévues, les plus contraires, les plus disparates; elle est brutale, sans suite, sans chaine, pleine de catastrophes inexpli cables, illogiques et contradictoires qui doivent être classées au chapitre faits divers. Voilà pourquoi l'artiste, ayant choisi son thème, ne prendra dans cette vie encombrée de hasards et de futilités que les détails caractéristiques utiles à son sujet,...
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La fin de Satan
Et l'archange qui veille entre deux pilastres
Du seuil mystérieux plein d'yeux qui sont les astres,
Se courba sous l'azur sans oser faire un pas
Et dit au Dieu vivant: Le chaos n'en veut pas.
Le jour se leva, prit son flambeau qui blêmit, Et vint; le vent, clairon de l'aube, se remit A souffler; un frisson courut de plaine en plaine; L'immensité frémit de sentir une haleine, La montagne sourit, l'espace s'éveilla, Et le brin d'herbe au bord des eaux, dit: Me voilà! Mais tout était hagard, morne et sinistre encore, Et c'est dans un tombeau que se levait l'aurore. III Derrière ces grands monts où plus tard l'aube a lui Et que nous appelons les Alpes aujourd'hui, Un marais de...
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La Legende des Siecles
C'était de la fureur et c'était de l'extase;
Un des enfants revint, apportant un pavé
Pesant, mais pour le mal aisément soulevé,
Et dit:--Nous allons voir comment cela va faire.
Entendit une voix qui lui disait: Sois bon! Bonté de l'idiot! diamant du charbon! Sainte énigme! lumière auguste des ténèbres! Les célestes n'ont rien de plus que les funèbres, Si les funèbres, groupe aveugle et châtié, Songent, et, n'ayant pas la joie, ont la pitié. O spectacle sacré! l'ombre secourant l'ombre, L'âme obscure venant en aide à l'âme sombre, Le stupide, attendri, sur l'affreux se penchant, Le damné bon faisant rêver l'élu méchant! L'animal avançant lorsque l'ho...
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MADAME BOVARY - LECTURE ANALYTIQUE
On comprend donc qu'Emma n'est pas digne d'être sauvée, qu'elle ne le mérite pas d'un point de vue de morale etreligieux , et pourtant le champ lexical de la religion est présent partout. 2. La deuxième partie ( De Tout à coup, qui traduit l'arrivée d'un élément déclencheur, jusqu'à la fin)· Elle marque l'arrivée de l'aveugle qui réapparaît juste au moment de la mort d'Emma et s'impose comme l'élémentperturbateur soudain. Il apparaît à chaque moments importants (ou tournants) de la vie d'Emma :...