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La race du blanc du Massif central est rustique à aptitudes mixtes: lait et viande

Publié le 17/01/2022

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Originaire des causses du Massif central, régions sèches et caillouteuses, la race du blanc du Massif central résulte de la fusion de populations diverses dénommées autrefois «caussenards». On distinguait ainsi les caussenards de la Lozère, des Cévennes, des garrigues... Les caussenards de la Lozère, de loin les plus nombreux, furent vite appelés «blanc de Lozère». L'implantation de la race dépassant le département d'origine détermina la nouvelle appellation, officiellement reconnue en 1975. Le blanc du Massif central a subi l'influence des races lacanne et Préalpes du Sud avec lesquelles ont été réalisés de nombreux croisements améliorateurs. Le blanc du Massif central se présente morphologiquement très proche de la race lacanne, il possède en plus des caractéristiques bouchères intéressantes. Format: taille moyenne. Poids des béliers: 80 à 100 kg, poids des femelles : 50 à 70 kg. Morphotype: la tête est allongée, le chanfrein légèrement busqué, les oreilles longues et tombantes. Les membres sont solides, l'allure générale «enlevée», traduisant la très bonne adaptation de la race au parcours. La toison blanche laisse à découvert la tête, la nuque, le dessous du cou et le ventre. La mamelle est généralement volumineuse. Aptitudes: Reproduction: les aptitudes sont moyennes, la prolificité avoisine les 120%. Les époques d'agnelage sont échelonnées : la race présente une bonne aptitude au désaisonnement. — Viande: la brebis très bonne laitière (certaines sont traites et produisent du lait pour la fabrication du Roquefort) peut nourrir 2 agneaux, le gain moyen quotidien est de 266 g/jour entre 30 et 70 jours pour des agneaux doubles. La précocité des agneaux est très bonne. Ces caractéristiques justifient la tendance des éleveurs, dans l'abandon de la technique de croisement industriel au profit d'un élevage en race pure visant à produire des agneaux gras. — Autres qualités: le blanc du Massif central, par son origine, est habitué à la recherche d'une herbe rare disséminée sur de grands parcours. Il est donc particulièrement adapté à une méthode de conduite en plein air en région aride et sèche. Il est rustique, sobre et bien adapté à la marche.

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