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Le mot "franchise" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 29/07/2010

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descartes

 

DISCOURS DE LA METHODE, Première partie.

 Mais, ne proposant cet écrit que comme une histoire, ou, si vous l’aimez mieux, que comme une fable, en laquelle, parmi quelques exemples qu’on peut imiter, on en trouvera peut-être aussi plusieurs autres qu’on aura raison de ne pas suivre, j’espère qu’il sera utile à quelques uns sans être nuisible à personne, et que tous me sauront gré de ma franchise.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS.

Au reste, j’ai beaucoup à vous remercier de ce que vous avez daigné si officieusement, et avec tant de franchise, m’avertir non seulement des choses qui vous ont semblé dignes d’explication, mais aussi des difficultés qui pouvaient m’être faites par les athées, ou par quelques envieux et médisants.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L’AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS.

Mais pour procéder ici avec plus de franchise, je ne dissimulerai point que je me persuade qu’il n’y a rien autre chose par quoi nos sens soient touchés, que cette seule superficie qui est le terme des dimensions du corps qui est senti ou aperçu par les sens.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L’AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE.

 au lieu qu’Aristote a eu moins de franchise ;

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 8 octobre 1638. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638).

 n’est point fourbe, et je le veux croire, mais je vous dirai pourtant que je n’ai trouvé aucune franchise en ses procédés ;

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR *** (DESARGUES), 4 janvier 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 juin 1639.

La franchise que j’ai pu remarquer en votre humeur, et les obligations que je vous ai, me convient à écrire ici librement ce que je puis conjecturer du Traité des sections coniques, dont le R.

  Correspondance, année 1643, A Monsieur DE BUITENDIJCH, 1643.

Je trouve dans les lettres que vous avez pris la peine de m’écrire trois questions, qui montrent si manifestement le soin que vous prenez pour vous instruire, et la franchise avec laquelle vous agissez, qu’il n’y a rien qui me soit plus agréable que d’y répondre.

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, ETC, 18 juin 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 28 juin 1643).

L’extrême dévotion que j’ai au service de votre altesse, me fait espérer que ma franchise ne lui sera pas désagréable, et elle m’aurait engagé ici en un plus long discours, où j’eusse tâché d’éclaircir à cette fois toutes les difficultés de la question proposée ;

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Mars 1646 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646.).

 C’est avec cette ingénuité et cette franchise, laquelle je fais profession d’observer en toutes mes actions, que je fais aussi particulièrement profession d’être, etc.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur FREINSHEMIUS, juin 1649.

 Et outre qu’il m’a assuré, en passant ici, qu’il vous a déjà inspiré quelque bonne volonté pour moi, il m’a si bien décrit votre vertu et votre franchise, que je ne laissais pas d’être entièrement à vous, encore que je n’espérasse aucune part en votre affection.

 

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