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MALEBRANCHE — LEIBNIZ - MONTESQUIEU - HUME - ROUSSEAU - KANT

Publié le 17/01/2022

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MALEBRANCHE (1638-1715)
Philosophe et théologien, mystique préoccupé de convertir, Malebranche tente de bien séparer la raison et la foi, il affirme : « il y a des vérités qui peuvent être prouvées par la raison aussi bien que par la tradition, comme l'immortalité de l'âme, le péché originel, la nécessité de la grâce «. Donc, la foi nous conduit à l'intelligence, et la vérité révélée s'appelle la Raison. Pour atteindre cet idéal, l'homme se sert de l'entendement et de la volonté. Le mal ou le péché ne sont que la rançon de la liberté.
 

LEIBNIZ (1646-1716)
Autodidacte, encyclopédiste passionné, d'une activité multiple, cherchant un alphabet des pensées pour établir une sorte d'écriture universelle, découvrant le calcul infinitésimal et inventeur de la monade. Leibniz organise l'univers physique selon les degrés de perception et d'appétition. L'être humain apprend à raisonner selon deux principes : celui de contradiction et celui de raison suffisante. Ceci permet d'établir deux types de vérité : les logiques (comme les mathématiques) et les contingentes (dont le contraire est possible).
Dieu, créateur du monde, continue de le créer le meilleur possible et dans cet univers où tout est réglé, la liberté existe, puisque le mal révèle ce qui manque à l'homme pour être parfait. Leibniz pense que : « Dieu incline notre âme sans la nécessiter «.
 

MONTESQUIEU (1689-1755)
Magistrat, écrivain, consacre ses analyses à l'histoire politique. Après une longue réflexion sur les causes de la grandeur et de la décadence de Rome, il tente une synthèse dans un livre lentement mûri : l'Esprit des lois. Ce texte, par des définitions (« les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses «J et par des distinctions (les trois formes de gouvernement : le républicain-vertu, le monarchique-honneur, le despotisme-crainte) autorise une pensée politique originale. Car, elle établit des règles pour la vie sociale, propose des comparaisons, surtout avec la Grande-Bretagne dont la Constitution est le modèle de tout le xviiie siècle. Elle fonde le jeu politique et elle explique la philosophie de l'homme par une séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire). La liberté se définit : «pouvoir de faire tout ce que les lois permettent «.

HUME (1711-1776)
Philosophe, historien, grand voyageur et homme politique. Il compose des ouvrages philosophiques, le traité de la nature humaine, à 25 ans, où il critique tous les concepts et tous les termes de la pensée de son temps. Il constitue, peu à peu, une méthode expérimentale, puis élabore une théorie, l'empirisme: l'esprit humain et les lois de son fonctionnement permettent seuls d'appréhender la réalité. Or, les mécanismes que nous livrent les sens sont fondés sur les impressions et les associations d'idées : des habitudes, même en morale où la sympathie se crée à partir de sensations communes agréables, engendrent des effets. Toute une vie ne forme qu'une série ininterrompue de perceptions, de successions, de relations.
 

ROUSSEAU (1712-1778)
Citoyen de Genève, auteur de discours célèbres sur l'Origine de l'inégalité ou sur les Progrès de la Science. Se fonde sur l'expérience démocratique de la communauté suisse pour proposer le Contrat Social (1761), oeuvre majeure pour la Révolution Française. La liberté de l'homme exige de « trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même... « Cette notion de contrat, développée par le programme éducatif de l'Émile et défendue par les explications (projet de Constitution pour la Corse et la Pologne), impose l'idée neuve que la souveraineté se définit dans la volonté générale.
 

KANT (1724-1804)
Professeur à l'université de Königsberg, ému par les idées de Hume et de Rousseau, il rédige toute sa vie une oeuvre critique, déterminante pour le XIXe. Il explique les révolutions de la nouvelle philosophie, c'est la morale qui fonde la métaphysique, comme l'esprit constitue les lois de la réalité. La Raison, base et fondement, se fixe 3 problèmes : l'âme, l'univers et Dieu. Et, elle les analyse de façon rationnelle. Puis, une morale pratique, des maximes et des conseils (par exemple, la bonne volonté) s'achèvent en allégorie. Car le dogme chrétien est métamorphosé : « le ciel étoilé au dessus de moi, la loi morale en moi «. J'obtiens un sentiment de paix et d'harmonie dans cette contemplation du monde fini et infini.
Kant propose de créer une société des peuples pour une paix perpétuelle.

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